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''Sublimes Creatures'' : 5 bonnes raisons de decouvrir le best-seller au cinema

Oh non pas encore un film à la "Twilight" ! Et bien non justement, malgré une affiche qui pourrait facilement nous faire croire que "Sublimes Créatures" est le cousin éloigné de la saga des vampires scintillants, il n'y a rien à voir. Le film, adapté du roman "16 lunes" par Richard LaGravenese serait plutôt un croisement entre Roméo et Juliette et Harry Potter. Exit Robert et Kristen, les héros s'appellent Emmy Rossum, Alden Ehrenreich et Alice Englert.

L'histoire se passe dans une ville perdue des États-Unis, une bourgade très religieuse où tout le monde se connaît et où il ne se passe pas grand chose hormis les reconstitutions de la guerre de Sécession et dont le héros Ethan Wate fait tout pour s'échapper. La ville devient rapidement le théâtre d'évènements étranges à l'arrivée d'une nouvelle pas vraiment commode, Léna Duchannes. Issue d'une famille que tout le monde craint et déteste, elle attire tout de suite l'attention d'Ethan Wate qui semble las de la vie qu'il mène jusqu'à présent. Le jeune homme se rend rapidement compte que le comportement de Lena n'a rien à voir avec une crise d'ado et qu'elle cache un plus grand secret. La jeune femme est une enchanteresse destinée à faire le bien... ou le mal. Même si tous les oppose, Léna succombe rapidement au charisme et à l'humour du jeune homme, et c'est bien ça le problème car une malédiction plane sur le couple.

Si ce petit synopsis, qui ne rend pas vraiment justice au scénario, ne vous a pas encore convaincus, voici 5 bonnes raisons d'aller voir "Sublimes Créatures".

1/ Les acteurs
"Sublimes créatures" s'offre un casting très intéressant. Dans le rôle des héros le réalisateur a fait le choix de new faces et c'est tant mieux. Avec Alden Ehrenreich et Alice Englert que l'on associent à aucun autre rôle, Ethan et Léna prennent vie et semblent presque "réels". Mieux, le duo arrive à ne pas se faire éclipser par les seconds rôles pourtant tenus par des acteurs qu'on ne présente plus, la modeuse Emmy Rossum , Jeremy Irons, Emma Thomson ou encore Viola Davis nominée aux Oscars 2012 pour "La couleur des sentiments".

2/ L'humour
Vaguement tenté dans le dernier volet de "Twilight", l'humour trouve ici parfaitement sa place. Ethan n'a en effet d'autre pouvoir que son charisme et sa personnalité, et son petit côté insolent rend presque normal le côté "magique" du film. Grâce à des blagues subtiles distillées à merveille çà et là, le réalisateur empêche son adaptation de tomber dans les clichés.

3/ L'amour
Si vous n'aimez pas les histoires d'amour, passez votre chemin. "Sublimes créatures" n'est certes pas "Twilight" mais la trame "amour impossible" est bien présente. Mais on ne retrouve pas d'humaine énamourée à en perdre tout sens de la raison. Non Léna n'est pas une héroïne fleur bleue, elle est pleine de mordant et lit du Charles Bukowski. Les rôles sont ici inversés puisque la femme a les pouvoirs magiques. Ethan se retrouve dans le rôle du l'amour transi (mais pas gaga), prêt à tout pour soutenir dans son cheminement entre le bien et le mal.

4/ Pas de vampire à l'horizon
On commence un peu à se lasser des vampires, des loup-garous et des zombies. Ici les personnages sont normaux, hormis les pouvoirs magiques évidemment, mais avec les croyances de la Louisiane en filigrane, tout semble possible. Les sorciers ont beau pouvoir contrôler les éléments et la matière, ils peuvent aussi mourir.

5/ Les costumes
Ce n'est pas la première chose sur laquelle on s'arrêterait a priori dans un film sur la magie et pourtant on aurait tort. Au fil de l'histoire les costumes prennent de l'ampleur et les enchanteurs apparaissent en tenues d'apparat. On découvre les robes aux factures incroyables avec presque autant d'excitation que devant la robe couleur de lune dans "Peau d'âne". Coup de coeur pour les tenues ultra-sexy d'Emmy Rossum qui permettent à son personnage de marquer les esprits malgré très peu de lignes.

"Sublimes créatures" au cinéma le 27 février.

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