Accueil
Mode
Accessoires
Chaussure
Lingerie
Maillot de bain
Morpho
Street Style
Fashion week
Sélection
Beauté
Maquillage
Manucure
Soins
Bien-être
Coiffure
Vernis
Rouge à lèvres
Frange
Balayage
Lissage
Brushing
Coloration
Coiffure afro
Tous les dossiers
Joaillerie
Horlogerie
Mariage
Coiffure de mariage
Maquillage de mariage
Célébrités
1 Star, 1 Style
Copier le look !
Match de look

Maria Luisa sort sa griffe

Emblématique boutique qui réunit les créateurs qui comptent, à l'angle de la rue du Mont-Thabor et de la rue Rouget de Lisle, au coeur de Paris, Maria Luisa est un " must " des adeptes du luxe et du style.

Dans ce saint des saints de la mode, on vient acheter la pièce rare d'un designer montant, dénicher l'accessoire qui transforme toute l'allure, ou flairer la tendance à venir. Avouons-le, Maria Luisa a, la plupart du temps, une longueur d'avance. D'ailleurs, le Printemps ne s'y est pas trompé. Le grand magasin l'a en effet nommée " Fashion Editor ", il y a quelques mois. Mais la plus parisienne des Sud-américaines ne se contente pas de cette reconnaissance. Elle lance également, pour l'automne-hiver 2009-2010, une première collection d'une mode à prix doux à son nom.

Attention, ce service rendu aux femmes laisse augurer d'un succès en perspective. Seules les plus prévoyantes, aux aguets de ces nouveautés chics et abordables, pourront satisfaire leurs désirs ! Rencontre avec Maria Luisa Poumaillou...

 

Comment avez-vous conçu cette première collection " Maria Luisa " ?

Une soixantaine de pièces, une " capsule ", comme on dit, c'est-à-dire une collection volontairement restreinte. Pour moi, la mode, c'est le produit... A partir de là , nous avons essayé, avec mon équipe, de créer des pièces faciles, " woman friendly ". Un contenant très classique avec un contenu très pointu. Nous avons pensé style et pas cher et que tout devait être mixable dans cette capsule. Une gamme de prix qui va de 100 à 350 euros en prix publics, pour des vêtement, qui, portés, font un effet maximum pour un investissement minimum. Ce n'est pas une collection de créateur, mais chaque vêtement doit pouvoir être portable avec n'importe quelle pièce des créateurs que l'on trouve dans nos boutiques.

 

C'est une collection en dehors des tendances ?

A vrai dire, les tendances, je n'y crois que moyennement. Sans doute parce que, en tant qu'acheteurs, nous sommes habitués ici à travailler en amont. Les grosses carrures, comme le tissu trop raide, sont déjà, à mes yeux, dépassés. Personnellement, j'achète beaucoup de vêtements parce que je sais qu'ils seront encore beaux dans dix ans. Par contre, les combinaisons, les shorts, on sait que dans la garde-robe, cela n'est pas fait pour durer. Je fais donc la distinction habituellement, entre les pièces de collection et les pièces d'une saison.

Pour cette collection, nous avons pensé à des produits qui traversent la journée du matin au soir, pratiques en voyage, qui peuvent se glisser dans la valise sans avoir besoin d'être repassés, confortables, dans une élégance pas apprêtée. L'élégance, c'est d'abord une attitude : on ne peut pas avoir l'air engoncé. On a mis des poches, pour l'attitude justement. Le résultat est confortable, mais pas négligé. C'est raffiné dans le look, très urbain. La citadine peut aller travailler avec, dîner avec.... à Paris, New York, Tokyo ou Londres. C'est un vêtement de dépannage, pour ne pas faire d'erreur, avec aucune complication. C'est un produit qui n'est pas basique, mais c'est un produit de base.

 

Vous avez fait des choix très précis de couleurs....

Dans notre petite équipe de trois personnes, nous avons choisi d'abord du noir.... Obligatoire. Puis du gris, une couleur qui va avec la saison ; et comme couleur forte, le bleu. Et nous nous sommes arrêtés là. Ensuite, nous avons essayé de tout assembler avec ces trois couleurs. Il y a aussi un gris plus clair, parce que je ne voulais pas de blanc. C'est la couleur la plus difficile au monde pour créer des vêtements, le blanc, d'autant plus lorsque l'on cherche à rester dans une gamme accessible. Alors, ce gris clair apporte des touches de lumière.

 

Le toucher des matières est irréprochable. Comment êtes-vous parvenue à ce résultat tout en restant dans ces prix ?

Nous sommes habitués à des matières superbes, et ce joli toucher était, pour nous, indispensable. D'ailleurs nous avons annulé ce qui ne correspondait pas à cette exigence. Le secret, c'est aussi de s'interdire certaines choses. Ne pas vouloir faire de l'esbroufe dans le choix des matières, ni dans des architectures avec trop de découpes et de complications. Il fallait donc aussi être astucieux et c'est pour cela que nous avons fait du jacquard. Dans notre petite équipe, nous avons un graphiste doué, et comme notre fabricant, fait en Turquie son propre jersey, nous avons pu créer notre propre jacquard avec l'infographiste. Evidemment, ça a donné lieu à beaucoup d'échanges de mails et d'allers-retours.

 

Résultat, cette collection s'adresse à quelles femmes ?

On trouve aujourd'hui beaucoup de produits accessibles et dans les "tendances " qui se vendent très bien. Ils correspondent à un savoir-faire qui n'est pas le nôtre, celui de l'inspiration du moment. Nous, par contre, nous allons, je pense, combler un manque : le produit un peu pointu, assez " style ". Il est destiné à une palette très large de femmes qui ne se sentent pas toujours de jeunes adolescentes, et qui, sans vouloir se vieillir, ne sont pas systématiquement atteintes de jeunisme. Le tout premier test, pour moi est naturel : je dois pouvoir me permettre d'accrocher ces vêtements dans ma boutique et de les vendre sans avoir à en rougir. J'ai testé. C'est bien le cas.

 

Pièces, disponibles après l'été, dans les boutiques qui portent son nom (Paris, Hong Kong et Doa au Qatar), mais aussi au Printemps ou en ligne, sur yoox.fr, sans oublier bien sûr, marialuisaparis.com

À ne pas rater