
Don't be crual, to Julien David, he's so weet
Le Lauréat du grand Prix de l'Andam 2012, dont les collections féminines font de plus en plus parler d'elles, présentait son premier défilé homme. Cet éternel skater qui vit à Tokyo, s'est aventuré au delà des T-shirts, chemises et pulls jacquards présentés la saison précédente sur portant pour s'exercer aux manteaux et surtout aux costumes.
" I make it on suit " déclare-t-il en coulisses à Tim Blanks du style.com.
Des costumes on ne peut plus cool en flanelle gris moyen, gris anthracite, portés sur une chemise totalement assortie en coton lavé à col mou et boutonnée jusqu'au cou. Costumes sans épaulettes, ni parementures, fluides et tranquilles, qui défilent avec des pantalons encore plus cool : sarouels ou leggings retroussés sur la cheville en jersey ou velours côtelé.
Après la monochromie des costumes, c'est le côté Teddy bear qui nous charme. Effet relièfé de la laine pour les manteaux et les vestes. Les lainages ne sont pas peignés, mais ébouriffés, un côté dread-locks plutôt que mohair et ce, jusqu'aux chemises de trappeur écossaises qui soit en overall ou juste sur l'empiècement sont rebrodées de touffes de laines coupées à la main.
Effet nounours, encore pour ce manteau en laine et alpaga à col châle confortable comme un peignoir de bain.
Les vêtements de Julien David sont comme des câlins et la musique spiritual et swingy du " Golden Gate Quartet " leur allait comme un gant
Paquita Paquin