
N'est-ce pas une année hors du commun ? Natalie Portman aura tout gagné en 2011 : un Oscar pour Black Swan, couronnant la volonté d'une actrice en ballerines ; un mari, Benjamin Millepied, ancienne étoile du ballet de New-York ; un enfant pour l'été et l'image du parfum "Miss Dior". Ou comment être amoureuse à l'écran, dans la vie, et pour un public qui n'attend que cela. In love de Natalie Portman, nouvelle égérie d'une fragrance aussi légère et délicate qu'une balade amoureuse à Paris, entre le Parc Monceau et les secrets hôtels parisiens. En quatre points et en exclusivité, découvrez les secrets de Miss Dior.
L'égérie : Natalie Portman
Pas mieux que Natalie Portman pour briller de mille feux et illuminer cette fragrance, d'une authenticité qui renoue avec les grandes eaux du monde du parfum. Le film de "Miss Dior" conte l'histoire d'une femme, avant tout, une Miss Dior plus responsable de sa vie et de ses amours, dans les bras d'un amant secret. Une femme aux engagements multiples, comme les choix et la vie de l'actrice. Le visage de Natalie est un manifeste au désir avec des traits, un sourire, une volonté aussi marquants que le sillage de cette fragrance chyprée. Cette jeune femme élégante se laisse aller à ses propres désirs, assumant sa féminité. Elle parcourt Paris, au cours d'une journée : une balade amoureuse dans le Parc Monceau, un moment privilégié dans un hôtel particulier. La liberté du ton du film évoque quelques plans de la Nouvelle Vague.
Le sillage
Le parfum est un chypre élaboré, un brin fruité, par des accents de mandarine de Sicile, de l'orange sanguine et quelques notes de patchouli, pour une élégance racée. Mais la complexité du parfum - décliné en Eau, Eau de toilette et Eau de parfum - ne s'arrête pas là. La force des notes boisées structure une pyramide de senteurs, qui s'appuie sur la douceur corsée du vétiver et du santal. Comme le définit François Demachy, parfumeur-créateur Dior, le parfum est dans un premier temps caressant et séduisant, puis étonne par des notes plus profondes et bouleverse la pyramide des sensations. Il est doux, relevé, vif et tendre.
Un flacon mythique, un noeud culte
Depuis sa création en 1947, "Miss Dior" a suivi les tendances, sans pour autant perdre de son intégrité, celle de flacon synonyme du New Look, révolution du style pour la maison et pour la mode internationale. Incroyable même de penser que ce packaging, reconnaissable entre tous, ait résisté aux assauts d'une nouveauté qui assaille régulièrement l'univers du parfum. L'élégant noeud, déjà dessiné par René Gruau en 1947, est toujours là et protège une fragrance au charme aussi frais qu'audacieux. Ce ruban est la ponctuation essentielle, c'est le signe Dior éternel, que l'on retrouve aussi dans les collections aujourd'hui : "Classique", drapé majestueusement sur une robe ; "Fontanges", omniprésent en ornement des cartouches ovales d'inspiration Versailles ; "Poignard", tendrement noué à l'encolure de Miss Dior.
Je t'aime... moi non plus
Le nouveau film gagne en sensualité et montre une féminité épanouie. L'indépendance des sentiments règne en maître, dans un film qui offre une espièglerie nouvelle à la femme Miss Dior et se pose sur les accords de la mélodie Je t'aime...moi non plus de Serge Gainsbourg. Chanson culte du dandy chanteur, cette ritournelle ambiguë avait été créé, à l'origine, pour les amours secrètes de Bardot et Gainsbourg, puis reprise quelques années après, par Jane Birkin. Une balade amoureuse, toujours aussi contemporaine, à l'image d'un film où Natalie Portman se laisse aller à ses sentiments. La femme contemporaine a enfin une image, un parfum, loin des poncifs un peu fades et uniformes de la parfumerie.