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I cannot without : bientôt les derniers jours

Derrière un monde écran, des heurts sur des visions du cinéma, le tout un peu trouble : Cannes en est quitte pour sa carte postale. Une semaine sur la Croisette tue quelconque velléité de réunification puisque deux mondes cohabitent sans trop se parler. En premier, l'intérêt artistique, des films en sélection, détachés de toutes les nuisances de la Croisette, et tapis dans le Palais des Festivals. Puis le marché du film avec son lot de pancartes géantes qui foutent en l'air toute option de conservation (de conversation?) des façades des palaces de la Croisette.

Et ce bon Lars von Trier, qui au prix d'efforts soutenus a voulu rafler la vedette à DSK, et donner le bonjour aux spectateurs, prouver que son actualité sur la Croisette pouvait être aussi attirante qu'un bon vieux crime sexuel, chambre 2086. Objectif finalement raté car au poids des mots, il faut toujours le choc des photos. Mais si Thierry Frémaux avait su anticiper un quelconque scandale, peut-être aurait-il eu l'idée de se transformer en District Attorney comme ce cher bon Cyrus Vance Jr qui cherche depuis plus de semaines le choc des accusations. Pourtant, le scénario de la bêtise chez Lars von Trier semblait bien parti, une tête pleine, trop pleine, un crâne rasé, et deux jolies servantes de son film, "Melancholia", Charlotte Gainsbourg et Kirsten Dunst. Un scénario en or. Mais il faut désormais bien plus pour s'introduire sur la Croisette des scandales. Le crime paie toujours ? Une vraie semaine de cinéma. Hélas. On veut plus de fiction, please.

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