Délicieuse assistante de l'agent OSS 117 dans "Le Caire, nid d'espions", étoile montante d'Hollywood dans "The Artist", Bérénice Béjo s'est illustrée dans un cinéma rétro et décalé. C'est pourtant dans un registre plus classique avec "Meilleur Espoir Féminin" qu'elle a reçu le César du meilleur espoir. Bérénice Bejo est née le 7 juillet 1976 à Bueno Aires, en Argentine. Ses parents s'installent en France alors qu'elle n'a que 3 ans. Son père, Miguel Bejo, est réalisateur et c'est lui qui lui donne très jeune le goût du cinéma et l'inscrit à des cours de théâtre. Bérénice fait ses premiers pas devant la caméra dans deux courts-métrages, "Pain perdu" (1993) et "Enceinte ou Lesbienne" (1996), sorti en salle dans le long-métrage "L'@mour est à réinventer". Son premier vrai rôle, elle l'obtient avec "Les Soeurs Hamlet" en 1998 avant d'enchaîner les films : "La Captive", "Passionnément". Sa carrière prend un tournant avec la sortie de "Meilleur Espoir Féminin" réalisé par Gérard Jugnot. Elle y incarne une fille de coiffeur qui rêve de devenir actrice. Résultat : un César du meilleur espoir féminin. On la retrouve ensuite à l'affiche de "Comme un avion" avec Guillaume Depardieu, "24 heures dans la vie d'une femme" (elle y joue la fille de Michel Serrault), "Le Grand Rôle", "Cavalcade". Puis, elle enfile les tenues rétro de Larmina El Akmar Betouche, l'assistante de l'agent OSS 117 (alias Jean Dujardin) dans "OSS 117 : le Caire, nid d'espions", réalisé par Michel Hazanavicius, son mari à la ville et le père de ses deux enfants. En 2011, on retrouve le trio avec "The Artist", film muet et en noir et blanc rendant hommage à l'âge d'or du cinéma hollywoodien. Après avoir remporté un fort succès en France, le film a été récompensé par 3 Golden Globes et entre dans la course aux Oscars. Surfant sur le succès, on retrouvera Bérénice Bejo dans "Au bonheur des ogres" aux côtés d'Emir Kusturica.