"Le Petit Journal" de Canal+ est craint des politiques et autres célébrités, tout comme son animateur Yann Barthès. Mais parfois des amitiés peuvent se lier ou du moins des alliances. Le présentateur, qui est plutôt du genre discret, a donné une interview à paraître dans Lui, le beau gosse du PAF a révélé une anecdote pour le moins étonnante, incluant un certain Jean-François Copé.

"Jean-François Copé m'a appelé pour me féliciter d'un décryptage"

Ce n'est pas nouveau, dans "Le Petit Journal", ça balance ! Entre "bad buzz" douloureux pour l'émission avec l'affaire de "la quenelle" et après avoir spoilé "Plus belle la vie", le programme continue d'animer Canal+. Mais forcément, à force de tacler à tout va, on peut se demander quelle est la vision des politiques vis-à-vis de l'émission ? Yann Barthès sent-il peser une certaine pression de la part de personnalités politiques ? Le présentateur lève une partie du voile des coulisses et conte quelques anecdotes. "La seule fois où j'ai reçu un coup de fil d'un homme politique, c'était pour me féliciter d'avoir dit du mal d'un collègue", confie-t-il, "C'était Jean-François Copé, à l'époque où j'étais au 'Grand Journal'. Il m'a appelé pour me féliciter pour un décryptage qui se moquait de Xavier Bertrand". Qui l'aurait cru ! Celui qui était mis à l'honneur par le New York Mag a également avoué que c'était "la seule fois qu'un responsable politique (l')a appelé".

"On ne cherche pas du tout à disqualifier les hommes politique"

Yann Barthès pilote son programme satirique avec brio, mais compte sur les téléspectateurs pour lire entre les lignes. "Je fais confiance à l'intelligence du spectateur", a-t-il confié. Il a également avoué que le but du "Petit Journal" n'a jamais été de faire dans la méchanceté gratuite. "On ne cherche pas du tout à disqualifier les hommes politiques, on fait attention à équilibrer les choses", déclare-t-il encore. Si le présentateur a affirmé ne pas avoir de pression de la part des politiques, il existe bien d'irréductibles figures qui tentent de mettre des bâtons dans les roues de ses journalistes. "Bizarrement, les seuls qui nous interdisent et nous attaquent, ce sont les partis antisystème", raconte Yann Barthès. Il fait certainement référence à des refus de s'exprimer de la part de Jean-Luc Mélenchon ou encore Marine Le Pen, mais rien de bien alarmant puisqu'il a assuré recevoir invitations et communiqués de presse sans souci aucun.