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Work in Progress : Les coulisses du shooting de Camille Bidault-Waddington pour le magazine Purple

Les coulisses du shooting de Camille Bidault-Waddington pour le magazine Purple.

Hermès, Marc by Marc, Victoria Beckam, figurent parmi les labels que Camille Bidault Waddington conseille. Elle est aussi photographe et notamment pour le magazine Purple pour lequel elle réalise ses premiers clichés en 2010.

Making of de la prise de vue réalisée pour le 19e numéro de Purple, une série de mode avec un mouton, huit photos, dont Camille assure aussi le stylisme.

Pourquoi le mouton ?
Pour plusieurs raison, pour Marie Antoinette, pour la bergère, mais surtout pour les moutons de Panurge, à l'image de ce qui se passe en ce moment dans la mode, de ce qu'on a vu dans les défilés.

A quel style répond le décor ?
Blanc et beige, un peu rustique, un peu japonais mais sans être intellectuel. Légèrement surréaliste mais aussi sentimental.

Le stylisme ?
Ce sont des vêtements classiques de bourgeoise, mais j'ai privilégié le côté rustique protestant.

Comment travailles-tu avec Olivier Zahm ?
On parle du concept ensemble, ensuite je lui envoie un mail. En général cela le fait rire, après il me fait confiance, me donne une liste d'annonceurs -mais pas trop- car c'est le moment d'être un peu anti-système. Le numéro précédent de Purple était centré sur la ville. Olivier Zahm cette fois, voulait l'orienter un peu campagne, mais on s'est rendus compte qu'il était préférable de déplacer les choses, de casser les évidences.

Cette série plus précisément?
Puisque la mode est ennuyeuse en ce moment, j'ai voulu l'amener vers le domaine du rêve, au moins c'était plus motivant. Olivier compte sur les stylistes et les photographes pour étonner et montrer autre chose que ce qu'on voit dans les défilés, qui présentent des choses très jolies certes, mais pas du tout dérangeantes.

Sur cette prise de vue au studio Daylight, J'ai eu envie d'espace ; le décor est clean. Je voulais une ambiance élégante mais un peu étrange sans que ce soit excentrique. Le mouton vit dans cet espace comme un animal domestique.

Il y a des façons plus poétiques de voir la mode et Purple est le genre de magazine dans lequel on peut avoir ce genre d'approche.

Quels annonceurs, dans cette série ?
Nous photographions en ce moment est un modèle de Vuitton, assorti à un top en tweed d' Anne Marie Beretta, ensuite nous avons mélangé du Yohji Yamamoto un peu rough avec du Véronique Leroy, un pantalon de Fendi, un peu sac, mais très chic. On aura aussi Hermès avec Bernhard Willhelm, Chanel avec Chloé, Fendi avec Westwood et un gilet ancien des puces. Miu Miu très élégant très simple avec une pièce de Mugler vintage. Armani avec Margiela, un tailleur de Balenciaga avec un sous-vêtement ancien. Une combinaison de Walter van Beirendonck.

Souvent pour ne pas avoir les mêmes stylismes que les autres, je vais piquer chez les garçons. Les vêtements d'homme. Ils ont une ampleur nouvelle, et j'aime aussi quand ça fait des plis, que cela tombe mal. Avec ces modèles, souvent, mes chaussettes préférées qui montent jusqu'au genoux.

Pourquoi le choix de ce mannequin ?
Parce que Marie Piovesan ne ressemble pas à un mannequin de base, elle a l'air intelligente. On a envie de lui parler on a envie d'être sa copine, elle m'inspire. C'est une vraie femme, elle est française. Avec les mannequins, j'ai des rapports de maman qui joue à la poupée, des poupées vivantes. Comme des créatures de Frankenstein que je peux transformer.

Vidéo Melody Kandioty
Propos recueillis par Paquita Paquin

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