
"Diamonds are a girl's best friend". Chez Messika, l'expression trouve tout son sens. Reine parisienne du diamant, Valérie Messika nous a ouvert les portes de son atelier du 9ème arrondissement où la magie opère...
Niché sous les toits de Paris, l'atelier Messika a vu passer plus d'un diamant entre les mains de ses artisans. Arrivés dans leurs enveloppes blanches, ils en sont ressortis pour la plupart sous la forme de pièces haute joaillerie prêtes à faire le tour du monde. Invité par la maison Messika, Puretrend a pu suivre pas à pas la réalisation de l'une de ces pièces d'exception. Le collier "Isadora", symbole d'une cohésion parfaite entre les différents corps de métier, ayant nécessité pas moins de 400 heures de travail.
Clin d'oeil aux années 20, cette cascade de diamants composée de 175 pierres taillées en un dégradé de poires illustre à la perfection l'ADN Messika. Mettre en excellence le diamant et laisser s'éclipser le métal du bijou pour mieux sublimer celle qui le porte. Jouant sur un effet de relief grâce à son dessus-dessous, ce collier façon cravate de 42,63 carats dessine un tomber parfait où la sensualité a la part belle. L'alliance d'une aura rétro avec une approche résolument contemporaine du diamant et de son travail. Comme en apesanteur, les pierres se détachent sur la peau, faisant presque oublier les chatons d'or blanc qui les retiennent.

Une mise en avant du diamant signature de Valérie Messika, qui depuis les débuts de la maison en 2005 ne cesse de twister les codes de la joaillerie pour offrir à ses créations le contraste parfait entre allure red carpet et cool ultime. Et après tout, n'est-ce pas ce que l'on attend d'un bijou ? Pouvoir le porter même sur un t-shirt blanc tout en se sentant comme une princesse ?
Amélie Cosmao