
Interviewé par Gilles Bouleau et Jean-Pierre Elkabbach, le président russe Vladimir Poutine a délecté une fois encore les téléspectateurs de petites phrases bien senties, hier soir. Abordant ses relations avec Hillary Clinton, il s'est livré à une diatribe misogyne à laquelle Valérie Trierweiler n'a pas manqué de réagir.
Vladimir à la chasse, Vladimir à la pêche, Vladimir sur un char, le président russe colle parfaitement à l'image d'épinal qu'on peut se faire d'un dirigeant du siècle dernier (botox excepté). Adepte du culte de la personne, l'ex-membre du KGB est droit dans ses bottes et pas vraiment pour l'égalité des sexes. Il l'a encore prouvé hier au micro de TF1 et d'Europe 1.
Instant exceptionnel, Gilles Bouleau et Jean-Pierre Elkabbach se sont retrouvés lundi soir face au dirigeant qui fait trembler l'Europe et semble tenté de relancer la guerre froide avec son ancien ennemi américain. Une interview diffusée hier soir et qui a permis d'aborder une foule de sujets, de la situation en Syrie au chaos en Ukraine en passant par l'interdiction de la "propagande homosexuelle" (contre laquelle se sont élévés de nombreux sportifs).
Vladimir Poutine n'a pas non plus contourné le sujet lorsqu'il a été question d'évoquer Hillary Clinton. Celle que Maïtena Biraben rêve d'interviewer et qui pourrait bien devenir la première femme à la tête des Etats-Unis n'est pas vraiment dans les petits papiers du président russe. La faute notamment à une sortie de l'ancienne chef de la diplomatie américaine concernant l'intervention de Poutine en Ukraine.
"Si vous avez l'impression d'avoir déjà vu cela, c'est parce que c'est ce qu'à fait Hitler dans les années 30." Une remarque qui n'a pas été du goût du principal concerné, qui fait preuve d'une bonne dose de misogynie pour lui répondre.
"Il est préférable de ne pas débattre avec les femmes. Quant à madame Clinton, elle n'a jamais été trop subtile dans ses déclarations, mais cela ne nous a pas empêchés de la rencontrer lors de différents événements internationaux. On peut discuter normalement. Je pense qu'ici également nous pourrions trouver un langage commun. Mais quand les gens dépassent certaines limites de politesse, cela montre leur faiblesse, pas leur force. Pour une femme, cependant, la faiblesse n'est pas tellement un défaut."
A bonnes entendeuses... La remarque n'a pas manqué de faire réagir l'ancienne Première dame, Valérie Trierweiler, qui s'est exprimée sur Twitter : "Heureuse de ne pas avoir à serrer la main de Poutine..." Au moins, la voilà débarrassée de certaines obligations.