Joint hier soir par téléphone par la radio RTL, Stéphane Rotenberg parle d'une "situation forcément désagréable". Arrêtés par les autorités indiennes durant le tournage de la saison 10 de "Pékin Express", l'animateur d'M6 et son équipe se sont vu plongés dans une histoire d'espionnage qui les dépasse un peu.

Alors qu'ils filmaient une étape dans la région de Chalsa, à la limite du Népal, du Bangladesh, de la Chine et du Bhoutan, ils ont involontairement attiré l'attention sur eux. L'objet de la discorde : des téléphones satellitaires "non autorisés" selon les autorités indiennes, dans une zone sensible qui abrite des rebelles. Interrogés, ils ont ensuite été placés sous résidence surveillée.

"On n'a pas le droit de bouger. Il y a des gens devant la porte de l'hôtel avec des armes. On n'a pas nos passeports", a expliqué Stéphane Rotenberg lundi soir par téléphone. Qu'en est-il des trois membres de la production, hier encore aux mains des autorités ? "On est entre nous. On pense aux trois gars de l'équipe restés dans la grande ville. Ils sont aussi libres, mais surveillés ailleurs", précise l'animateur.

Le tournage a viré au cauchemar à cause de 22 téléphones satellitaires, dont les ondes ont été détectées par les militaires. Des appareils dont le recours n'aurait pas été préalablement autorisé par les autorités indiennes. Stéphane Rotenberg s'en justifie. "On ne les utilise normalement jamais, mais là, on est dans des zones très reculées où les GSM ne peuvent pas passer".

Ces téléphones satellitaires n'étaient là, selon lui, qu'en "cas de pépin" et sont "nécessaires pour notre sécurité". "On ne pensait pas que ça allait provoquer une telle réaction".

Se plaignant de n'avoir que "peu d'informations", Stéphane Rotenberg (qui anime aussi "Top Chef", dynamisé cette saison par le retour des anciens et par une jolie bombe) espère que les choses vont rapidement se débloquer, afin qu'ils puissent tous attraper un train et poursuivre le tournage de l'émission.