Il fallait s'y attendre. Depuis que quelques extraits du livre de Valérie Trierweiler, "Merci pour ce moment", ont été dévoilé, les réactions sont très mitigées. Et notamment dans la famille politique du président de la République.

Ce jeudi 4 septembre 2014 au matin, Ségolène Royal était l'invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV. Connaissant la pugnacité et les questions chocs du journaliste, il a bien évidement demandé à la Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie son avis sur l'ouvrage. Car n'oublions pas que la Ministre a passé 29 années en concubinage avec François Hollande et qu'ils ont eu ensemble quatre enfants. Tout aussi tenace que le journaliste, l'ex-compagne de François Hollande a tout d'abord refusé de parler du sujet en arguant qu'il s'agissait de la vie privée et qu'elle ne voulait pas entrer sur ce terrain.

Mais au fil de l'interview, Jean-Jacques Bourdin aura finalement réussi à faire parler Ségolène Royal. Comment ? En lui demandant son avis sur le fait que François Hollande n'aimerait pas les pauvres, comme le rapporte Valérie Trierweiler dans son livre (elle explique qu'il surnommerait les personnes pauvres les "sans dents"). "C'est n'importe quoi" a-t-elle répliqué. En s'adressant ensuite directement au journaliste, elle lui demande : "Est-ce que vous pouvez penser, vous qui connaissez l'homme politique depuis des années, que cette phrase est crédible ? C'est n'importe quoi" avant d'ajouter "c'est le contraire de son engagement."

Dans les extraits du livre "Merci pour ce moment" révélé ce mercredi 3 septembre par le magazine Paris Match, Valérie Trierweiler raconte qu'à la fin d'un repas de Noël passé au sein de sa famille, ce dernier lui lancera qu'elle "n'est quand même pas jojo, la famille Massonneau..." en se moquant des origines modestes de la famille de Valérie Trierweiler.

"Merci pour ce moment" de Valérie Trierweiler, aux éditions Les Arènes.