
Qu'on rêve de se faire passer la bague au doigt depuis qu'on a l'âge de jouer à la Barbie ou que l'envie soit récente, le problème reste le même : comment organiser un mariage sympa sans que ça coûte une blinde ? Ok, c'est pas gagné, mais on est allé demander à une wedding planneur ses bons plans pour économiser un paquet. Ce sera toujours ça de sauvé.
Ça y est, après 2 (ou 12) ans de relation, on s'est fait passer la bague au doigt ! Passée l'annonce et les félicitations reçues par milliers - dont on accuse réception avec fausse modestie alors qu'en vrai, OUAIS ON EST TROP CONTENTE et on veut parler que de ça plutôt que du Power Point de Jean-Michel - vient l'étape tant redoutée : l'orga. Et soudain, la magie qui entourait cette demande en mariage laisse la place au vortex du wedding planning.
Même si on avait décrété que non, on ne serait jamais cette fille qui se colle devant un doc Excel, passe sa vie à jongler entre ses tableaux Pinterest et frise l'hystérie quand on lui dit que ça va, "elle a le temps, c'est que dans un an", force est de constater qu'on lui ressemble, un peu.
On a honte de le dire, mais ça c'est nous.
En même temps, ce n'est pas de notre faute si les salles se bookent 2 ans à l'avance et si le traiteur croit que, parce qu'on a prononcé le mot "mariage", on est l'héritière de l'empire Rothschild. Sans crier gare, voilà qu'on pleure en se disant que de toute manière, c'est foutu, on n'a plus qu'à aller s'acheter une robe chez Tati et fêter ça dans la salle communale de Jouy-en-Josas* #drama.
Pour éviter le burn out 12 mois avant de D-Day, on souffle un coup et on va demander à une pro ses bons plans. Céline, ancienne wedding planneur, nous dit quoi faire pour économiser quelques billets.
Conseil n°1 : avoir moins d'invités
L'équation est toute bête : moins d'invités, c'est moins de bouches à nourrir. Et si on respecte les familles nombreuses, il faut avouer que les listes à rallonge nous donne des sueurs froides.
Parce que franchement, la présence de cette copine de 3e qu'on n'a plus recroisée depuis le dernier tube de Billy Crawford est-elle indispensable ? Non. Alors comme notre intérieur en quête de Feng Shui, on épure notre guest list pour ne garder que le meilleur - et des gens qu'on sera vraiment content de voir le jour J.
Conseil n°2 : démarcher les mairies
Vous êtes follement originale et comme tout le monde vous voulez un mariage champêtre à l'esprit guinguette. Pour la déco, vous épluchez les prestataires pro. Pas forcément le bon réflexe, dixit la wedding planneuse. A la place, décrochez votre téléphone et contactez les mairies et offices du tourisme de la région. Parfait pour découvrir les vrais bons plans du coin, mais aussi pour faire de bonnes affaires. Exemple, les 300 mètres de guirlande lumineuse à 50€ (au lieu de 800 - véridique) ou la location de chaises à prix réduit.
Conseil n°3 : réviser le menu
C'est votre mariage, vous n'avez pas envie de sortir les Apéricubes mais le devis du traiteur vous a causé un petit malaise vagal. Astuce de la pro : ne pas se laisser convaincre pas la formule classique "amuse-bouche/entrée/plat/fromage/dessert". A la place, on part sur un gros cocktail bien copieux et on enchaîne avec un plat et un dessert. Ça n'a l'air de rien mais ça coûte beaucoup moins.

Conseil n°4 : revoir la déco florale
Les fleurs, c'est beau. Mais entre l'arche végétale, les centres de tables fleuris et les bouquets ça et là, la facture grimpe. Reco de la pro : "si vous aimez les fleurs séchées, allez-y à fond !" C'est beau et ça coûte que dalle, donc on se rue dessus.
Conseil n°5 : prendre le temps de chiner
L'un des avantages à se marier dans un an, c'est que ça laisse le temps de préparer la déco. Pour ça, les brocantes et Leboncoin sont vos alliés. Ou comment dénicher bonbonnes en verre ou caisses en bois à 5 euros (au lieu de 30 en boutique), racheter le plan de table qui a déjà servi mais en parfait état et ainsi faire un paquet d'économies. Celles et ceux qui vivent dans 20 mètres carrés nous diront "ok mais je stocke ça où ?". C'est le moment d'être gentille avec mamie/maman/tata et de squatter son grand garage à la campagne.

Catherine Brezeky
* : on dit ça mais c'est très joli, Jouy-en-Josas...