Hier, les médias titraient sur une étonnante polémique impliquant l'actrice Scarlett Johansson. La jolie blonde qui vient de s'installer dans la capitale (et a déjà du mal à faire avec les Parisiens) est la nouvelle égérie de la marque SodaStream, spécialisée dans l'eau à gazéifier et à parfumer soi-même (énième invention du fait-maison).

Après George Clooney et Matt Damon pour Nespresso, Uma Thurman pour Schweppes et Jennifer Aniston pour SmartWater, c'est au tour de la muse de Woody Allen de prêter son image à une boisson. Une collaboration originale, certes, mais pas non plus surprenante (après tout, Eva Longoria est bien égérie Sheba).

Oui mais voilà, ce partenariat n'est pas du goût de l'ONG Oxfam, qui a vivement critiqué le soutien implicite de la star à la marque israélienne installée en Cisjordanie. Et voilà qu'avec une simple publicité pour une boisson gazeuse, Scarlett Johansson se voit accuser de prendre partie dans le conflit israélo-palestinien. Il faut bien avouer qu'on ne l'avait pas vu venir...

Des critiques dont s'est aussitôt défendue l'actrice par le biais d'une tribune publiée dans le Huffington Post. Elle y explique "n'avoir jamais voulu être le visage d'un quelconque mouvement social ou politique dans le cadre de mon constrat avec SodaStream" avant de rappeler qu'elle travaille en tant qu'ambassadrice pour Oxfam depuis huit ans.

Et voilà que la publicité, censée n'être dévoilée que le 2 février prochain, jour du Super Bowl, vient d'être mise en ligne. On y voit Scarlett en coulisses, un peignoir sur les épaules, expliquer que "Comme la plupart des acteurs, mon travail est de sauver le monde. Commencez par de l'eau plate et des bulles, ajoutez le parfum parfait et voilà, un soda meilleur pour vous et pour nous tous. Moins de sucre, moins de bouteilles."

"Si seulement je pouvais faire en sorte que ce message devienne viral", dit-elle avant de se dévoiler en robe de soirée, sirotant sensuellement et au ralenti son soda, jouant la carte du sexy.

Loin de la controverse, le spot publicitaire n'a rien d'affolant ni de très original. Et on a envie de dire "Tout ça pour ça".