
Maria Grazia Chiuri vient de livrer son premier défilé Dior à Paris. Décryptage de ce show présentant la collection Printemps/Eté 2017.
Le black & white toujours au programme
Pour son premier défilé en tant que Directrice Artistique de Dior, Maria Grazia Chiuri a su conserver l'ADN de la maison française. Le début du show se déroule dans un nuage apaisant de silhouettes virginales, puis le black & white cher à la marque se met en place avec une élégance naturelle. Afin d'ajouter une touche de modernité, l'ex-femme Valentino clôture son défilé avec du rouge éclatant et des broderies pastel. Détails délicats et parfaitement choisis.

La transparence : féminité à son apogée
Sur ce défilé, la transparence semble être le maître mot. Jupe, robe ou top porté sans sous-vêtement, la femme Dior se dévoile sans complexe. La manière de mettre la femme libérée au coeur du show, comme étant le message principal. Comme pour insister sur cet aspect féministe, Maria a tenu a inscrire le message en toutes lettres sur des t-shirts "We should all be feminists".

Le retour du pantacourt
La pièce aussi chic que choc du défilé ? Le pantacourt ! En cuir ou en maille, ce vêtement revient avec surprise sur le devant de la scène. Porté dans sa version la plus simple, il pourrait bien être le nouveau pantalon 7/8 de la saison prochaine. Doit-on y croire ? Il y a quelques saisons déjà Victoria Beckham l'avait plébiscité. Alors pourquoi pas !

L'esprit corset réinventé
Mix entre un gilet de cavalier, un corset vintage et une tenue d'escrimeur, Dior invente de nouveaux hauts. Les sangles remplacent les fermetures éclair et les boutons classiques pour mettre en valeur la silhouette de la femme. Plus moderne et audacieux dans l'esprit, ces néo-tops se font sans mal une place dans la collection.

Le front-row très VIP
De Rihanna à Natalie Portman, en passant par Jennifer Lawrence ou Milla Jovovich, les ambassadrices les plus célèbres de Dior étaient au rendez-vous au premier rang du podium. Toutes en total look de la marque, les célébrités ont rendu un bel hommage à cette première démonstration de Maria Grazia Chiuri.

Pauline Arnal