
Les Miss, belles mais sans cervelle ? Voilà un cliché qui énerve Océane Pagenot, candidate cette année au célèbre concours Miss France. Interviewée par Paris Match, l'étudiante qui rêve depuis toujours de remporter la couronne met les points sur les i.
Si le concours Miss France est la compétition de beauté la plus populaire de l'Hexagone, elle n'en est pas moins critiquée. En cause, les défilés de jeunes donzelles en bikini, le culte de l'apparence ou encore des candidates qui ne respireraient pas toujours l'intelligence.
Beaucoup d'entre elles ont beau avoir su joliment rebondir et devenir par la suite actrices, animatrices télé voire présidente du comité (comme Sylvie Tellier), ce concours de beauté demeure caricaturé. Des piques qui ne plaisent pas à Océane Pagenot, alias Miss Champagne-Ardenne 2015.
Cette jolie étudiante en DUT gestion des entreprises ne cache pas son amour pour ce concours, dont elle rêve depuis l'enfance. Interrogée par Paris Match, elle confie n'avoir manqué "aucun prime", expliquant que l'émission est pour elle "une vraie institution avant Noël".
Océane Pagenot : "Arrêtons les clichés"
"Quand j'étais plus jeune, j'ai rêvé de rencontrer toutes les candidates Miss France. C'est à 20 ans que je vais pouvoir réaliser ce rêve." Poussée à se présenter aux sélections par ses amis, elle n'en revient toujours pas d'avoir été choisie.
Et ne comptez pas sur elle pour prendre cette compétition à la légère. Pour elle, devenir Miss France, c'est avoir "l'honneur de devenir l'ambassadrice de notre pays, de représenter l'élégance de la femme française, mais c'est aussi la possibilité de pouvoir porter des valeurs qui nous tiennent à coeur."
Du genre passionné, Océane Pagenot n'a pas hésité à défiler le soir des sélections régionales avec un pied anesthésié à la suite d'un accident de moto... Celle qui a eu "les larmes aux yeux" la première fois qu'elle a vu Camille Cerf défiler pour le concours espère avoir la chance de démonter certains clichés.
Et montrer "que l'on peut être Miss, être investie dans sa région et poursuivre ses études (...). Nous avons reçu une écharpe mais cela n'enlève en rien ce que nous pouvons être : des femmes réfléchies et cultivées." Ça, c'est dit.
Retrouvez cet entretien en intégralité sur Paris Match.