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Nicolas Bedos, terribles confidences sur son enfance: "TOC, parano, dépres­sion"

Nicolas Bedos laisse, pour un temps, son humour noir, souvent grinçant et son goût pour la provoc de côté. Dans le magazine Psychologies, le chroniqueur de "ONPC" se révèle comme jamais et fait de terribles confidences sur son adolescence. Focus sur ses confessions.

L'introspection, Nicolas Bedos la pratique depuis un certain nombre d'années. Ce mois-ci l'humoriste aux multiples visages se confie dans les pages du magazine Psychologies où il détaille des moments difficiles de son enfance. Victime de troubles obses­sion­nels compul­sifs et de phases de dépression, le chroniqueur satirique de "On n'est pas couché" se dévoile sans tabou.

"Cet enfer a duré plus de quatre ans"

L'histoire commence bien pourtant alors que Nicolas Bedos raconte : "Quel enfant j'étais ? Un petit prince. Très aimé, très gâté, très inquiet. J'avais une mère superbe, un père déli­cieux, nous vivions dans une maison pleine de charme". Mais l'apparition de TOC vienne gâcher ce qui ressemble à une enfance des plus normales, si ce n'est privilégiée. "Ça a commencé vers 12 ans, ça m'a rendu la vie impos­sible à partir de 16 ans. Je portais des gants en classe, je me lavais cinq fois par jour, je désin­fec­tais mon bureau, je ne suppor­tais pas le contact des corps, je comp­tais tout trois fois...", a-t-il confié.

Le calvaire ne s'arrête pas là puisque d'autres troubles apparaissent dans la vie de Nicolas Bedos. "Vers 20 ans, ces obses­sions, ajou­tées à quelques excès de psycho­tropes et à de gros doutes exis­ten­tiels, m'ont envoyé valdin­guer dans le décor. Parano, dépres­sion, la complète", déclare-t-il, "Moi qui rêvais de deve­nir écri­vain, j'ai soudain foca­lisé sur l'idée, obsé­dante et irra­tion­nelle, que mon cerveau était brûlé : je ne pouvais plus ni penser ni parler. Ma vie était fichue. Cet enfer a duré plus de quatre ans". Ses épisodes de dépression, l'humoriste les avait évoqué l'année dernière sur le plateau de Canal+ déclarant qu'il n'était pas quelqu'un de "nature heureuse". Il avait également déploré n'avoir jamais pu "niquer" sa mère. Carapace ou un goût certain pour la provocation ? Nicolas Bedos, reste la plupart du temps une énigme.

"Quand j'ai commencé à la télé, les gens n'ont vu que le type arrogant"

Et quant à évoquer ses débuts à la télévision, il les présente comme une victoire contre son mal-être. "J'étais fou ! Quand je suis arrivé à la télé pour faire ma première chro­nique, les gens n'ont vu que le type arro­gant, très à l'aise, mais, pour mes proches et moi, ça rele­vait du miracle : quelques années plus tôt, j'avais encore du mal à m'ex­pri­mer dans un dîner", a-t-il encore confié, "C'est le seul succès que je reven­dique fière­ment, celui d'avoir su étran­gler mes démons".

Quant à ce qui l'a aidé à s'en sortir, il explique : "Le temps, l'amour d'une femme... et les médi­ca­ments ! Je suis agacé quand je vois certains amis sombrer tout en refu­sant d'être trai­tés. Pour l'avoir vécue, je sais que le pire des poisons, c'est la dépres­sion, pas l'an­ti­dé­pres­seur !". Celui qui est à l'origine d'un énorme bad buzz alors qu'il a fait croire avoir eu une liaison avec Valérie Trierweiler, il poursuit : "Quant à l'amour d'une femme, c'est vrai aussi. À force de l'en­tendre me dire que j'avais du talent, de la voir me porter, y compris finan­ciè­re­ment, je me suis replongé dans le travail. Il m'a fallu des années pour relan­cer la machine".

Aujourd'hui, Nicolas Bedos est toujours aussi incisif sur le plateau de Ruquier pour "On est pas couché", jouant sur le sarcasme et l'humour cinglant. Il est également actuellement à l'affiche de la comédie dramatique "L'art de la fugue".

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