
En inventant de toute pièce une liaison avec Valérie Trierweiler, Nicolas Bedos ne s'attendait certainement pas à ce que la haute autorité de l'audiovisuel (Le CSA), se saisisse de l'affaire...
Mercredi 8 octobre 2014, dans l'émission "Un soir à la tour Eiffel" présentée par Alessandra Sublet, Nicolas Bedos était l'invité d'honneur. Pendant cette soirée, et avec la complicité de la présentatrice, l'écrivain a fait croire aux téléspectateurs qu'il avait écrit un livre, "Les serments déchirés", dans lequel il y révélait une liaison passionnée de 17 mois avec Valérie Trierweiler, alors à l'Élysée. Une révélation qui a fait l'effet d'une bombe et qui a enflammé la twittosphère. Mais à la toute fin de l'émission, le fils de l'humoriste français Guy Bedos a confié que toute cette histoire n'était qu'un mensonge. Il s'agissait en fait d'un canular et "ma façon à moi de répondre à la pipolisation de la vie politique qu'on nous inflige", a-t-il finalement expliqué.
Le CSA s'est saisi de l'affaire
Malheureusement, cette petite blague n'a pas été au goût de tout le monde. Notamment le CSA qui s'est emparé de l'histoire. Si l'on en croit Emmanuel Berretta, spécialiste médias du magazine Le Point, la haute autorité de l'audiovisuel s'est saisie de l'affaire et devrait se prononcer rapidement sur les conséquences pour France 2.
"France 2 assume le canular de Nicolas Bedos"
Un porte-parole de France 2 a fait savoir que " France 2 assume le canular de Nicolas Bedos, parce que c'est Bedos, humoriste, et que si on lui donne la parole, c'est alors pour respecter sa liberté de ton et de sujets, comme sur Dieudonné par exemple, à condition de prévenir ensuite les téléspectateurs du canular, ce qui fut fait" (Source : Lesechos.fr).
Dans un entretien accordé au magazine Closer, ce dernier confie ne pas avoir avoir voulu créer le buzz. Il ajoute également : "Je n'étais pas très à l'aise pendant la séquence. Je sentais les regards dans le public. Des gens qui sont venus parce qu'ils m'aiment bien être catastrophés... Je n'ai pas fait ça pour le buzz, pour faire parler de moi, mais pour me moquer du buzz graveleux autour de cet épisode..."
François Hollande l'aurait appelé
Cette histoire n'aurait apparemment pas laissé le président François Hollande indifférent. Selon Nicolas Bedos, ce dernier l'aurait contacté ce jeudi 9 octobre 2014 au matin, et "ce n'est pas un canular" précise-t-il (source : Lefigaro.fr). Apparemment, la réaction de l'ancien compagnon de Valérie Trierweiler aurait tout d'abord un peu virulente, mais le fils de l'humoriste aurait su trouver les mots puisqu'il a finalement qualifié l'appel de "très sympathique et drôle". Une information à prendre avec des pincettes puisque l'Élysée dément totalement l'existence de cet appel...