Nouvelle démonstration de style sur le tapis rouge du MET Ball de New York qui, ce lundi 2 mai, a rassemblé comme une évidence les stars les plus incroyablement titrées du moment.
Incontournable absolu dans l'agenda des actrices hype, des tops les plus recherchées et des it girls ascendant super bankables, le MET Ball rassemble chaque année sur son red carpet les personnalités les plus tendances. Forcément, les créateurs se battraient à coup de talons aiguilles pour y habiller leurs stars préférées. Pour un résultat sans appel : ce n'est pas un défilé, c'est un parxoysme mode auquel on assiste sur tapis rouge, avec une flopée de robes tout juste descendues des podiums des dernières Fashion Weeks. En 2016, Louis Vuitton domine l'évènement avec la présence sur les lieux de son directeur de la création Nicolas Ghesquière, qui habille pas moins d'une dizaine de stars. La marque parisienne joue ainsi des coudes avec l'autre maison française, Balmain, "portée" pour l'occasion par bon nombre de personnalités présentes.
Le mauvais goût, cette autre attraction du MET Ball
Cascade de robes longues, sequins par milliers et escarpins aussi chers que la location d'un loft new-yorkais : la mode n'a pas de limite quand il s'agit du gala du MET. Et si les looks pointus se comptent par dizaine, chaque année ce sont les tenues les plus improbables qui attirent l'attention des médias. Comme si le mauvais goût fonctionnait davantage pour se faire remarquer qu'un choix tendance et prescripteur. La preuve : le MET 2015 reste encore gravé dans l'esprit des modeuses par l'apparition d'une Rihanna affublée d'unerobe-fourrure-pizza-jaune-WTF. Cette année encore, l'énième exhibition de Madonna (forcément dénudée) ou la robe jaune poussin de Solange Knowles ont marqué les esprits d'un fatal uppercut.
2016, l'année futuriste
Pour chaque édition, le MET Ball s'habille d'un dresscode bien précis (ou en tout cas, essaye d'en donner la direction). En 2016, l'homme s'oppose à la "machine" dans un thème très futuriste, reflet de l'exposition Manus x Machina que propose actuellement le lieu. Chez Balmain, on se plie avec joie à l'exercice en offrant moult déclinaisons des robes lamées chères à la marque. Louis Vuitton, notamment avec la présence de sa délicieuse égérie Alicia Vikander, en propose une autre version, testée et validée sur les podiums de son dernier défilé parisien, quelque part entre le Major Tom de David Bowie etla représentation d'une amazone très XXIIIème siècle. De manière plus générale, la matière était au centre de cette mode SF de tapis rouge. Beyoncé telle une gravure enrubannée de latex, Amber Heard dans son fourreau gold champagne ou encore Kristen Stewart en robe astrale à paillettes ont trouvé comment adopter le mot d'ordre du jour sans se tromper de planète.
Revue d'exemples à suivre.
Pauline Arnal et Claire Stevens