C'est vêtue d'une robe à l'imprimé noir et blanc de la marque Reiss et d'un blazer très chic Alexander McQueen que Meghan Markle s'est présentée à la Queen's Commonwealth Trust en cette journée internationale des droits des femmes. Certains comparent même son choix d'une robe parcourue de blanc comme un clin d'oeil aux suffragettes. Ce qui nous laisse certes un peu dubitatives, mais toujours moins que le fait que la duchesse de Sussex soit obligée de porter des talons aiguilles à 7 mois de grossesse.

Meghan Markle était ainsi invitée à prendre la parole en temps que vice-présidente de la Queen's Commonwealth Trust. L'occasion de parler de ces trois principaux sujets de lutte : l'autonomisation des femmes, l'égalité des chances et l'accès à l'éducation.

Elle a ainsi pris place aux côtés de la chanteuse Annie Lennox, de la mannequin et fondatrice de "Gurls Talk", Adwoa Aboah, l'ancienne première ministre de l'Australie, Julia Gillard, Chrisann Jarrett, fondatrice de 'Let us Learn' et Angeline Murimirwa, directrice générale de la "Campaign for Women Education in Africa". Anne McElvoy, rédactrice en chef de The Economist, elle, a présidé le groupe.

Meghan Markle a ainsi avoué que dès l'âge de 11 ans, elle savait qu'elle voulait faire quelque chose contre les inégalités et le sexisme. "Si les choses vont mal et qu'il y a un manque de justice et une inégalité, quelqu'un doit dire quelque chose - et pourquoi cela ne peut-il pas être vous ?", a-t-elle déclaré devant l'assemblée.

Elle a réaffirmé l'importance de l'accès à l'éducation pour les jeunes filles partout dans le monde et encouragé à dé-stigmatiser les menstruations déplorant que "50% de la population (soit) affectée par quelque chose qui peut aussi finir par créer la plus belle chose du monde".

Pour elle, pas de raison de mettre les hommes en marge de la lutte, estimant "qu'il est important que les hommes comprennent qu'ils peuvent aussi être féministes" et qu'ils participent à la conversation, ajoutant "mon mari l'est totalement".

Pour la note d'humour, Meghan Markle a fait une référence à sa grossesse déclarant : "C'est drôle, ça fait plusieurs semaines que je plaisante là-dessus, car j'ai vu ce documentaire sur Netflix sur le féminisme et l'une des choses que l'une disait pendant la grossesse : 'Je sens le coup de pied embryonnaire du féminisme'". Chose que la duchesse de Sussex pourrait souhaiter également.

Un engagement sans faille

Ces derniers mois, Meghan Markle n'a cessé d'oeuvrer pour les femmes. Cet été, elle donnait un discours à l'Université du Pacifique Sud pour encourager l'empowerment des femmes. Il y a quelques semaines, elle rendait visite et se lançait dans une maraude avec l'organisme caritatif One25 qui soutient les femmes travailleuses du sexe et dans le besoin.

Par ailleurs Meghan Markle est également mécène royal de l'association caritative Smart Works, qui propose aux femmes sans emploi un coaching. La duchesse a visité l'organisation au début de l'année pour aider à styliser les femmes en vue des entretiens d'embauche.

L'engagement féministe de la duchesse de Sussex est une vraie révolution au sein de la famille royale et donne une nouvelle voix à une cause qui en a terriblement besoin.