Dans "Sous les jupes des filles", Marina Hands joue les cocues prêtes à tout pour obtenir vengeance. Un rôle aux antipodes de son caractère, comme elle l'explique au magazine Be du mois de juillet. Sensible et réservée, elle raconte ses amours et de ses amitiés déçues.
A l'affiche de "Sous les jupes des filles" avec une tripotée d'actrices (Vanessa Paradis, Laetitia Casta, Isabelle Adjani...), Marina Hands y incarne les cocues superbes, de celles qui cherchent à obtenir vengeance pour le mal qui leur a été fait. Une force de caractère qu'elle ne partage malheureusement pas avec son personnage.
"J'admire les gens qui passent à l'acte (...). Malheureusement, j'en suis incapable. Dès qu'on me blesse, je prends la fuite. Contrairement à mon personnage dans le film d'Audrey Dana, je n'ai pas le cran d'humilier en public la personne qui m'a fait du mal." Plus réservée, elle prend le large, le temps de panser ses blessures.
Amitiés déçues
Une attitude inscrite dans son ADN et ce depuis l'enfance, où comme elle l'explique au magazine Be, elle a connu bien des désillusions. Les amitiés déçues et trahies, ça la connaît. "Au collège, je me rappelle d'inscriptions sur les murs, d'insultes sur les pupitres de classe, d'avertissements sous forme de règlements de compte : 'Toi, on va te mettre des gifles à la récré.' Mais le plus terrible, c'est de voir sa confiance trahie. La trahison en amitié..."
Secrète et réservée, Marina Hands n'est pas du genre à se livrer toute entière, du moins pas sans une confiance sans faille. La faute à des déceptions passées. "J'ai connu bien des désillusions en amitié. Il y a eu beaucoup de coups de canif dans mes confidences. Depuis, je me méfie. Mon cercle d'amis est très restreint." Et pour gagner sa confiance, mieux vaut savoir se montrer patient.
Amours platoniques
En amour non plus, les choses n'ont pas toujours été simple. Elle qui se confiait récemment sur sa rupture avec Julien Doré et sur son amour de jeunesse, Guillaume Canet, a longtemps été étrangère au jeu des amours. Elle qui a grandi dans un milieu masculin, celui de l'équitation, explique qu'elle "ne comprenait pas bien la différence entre l'amitié et la séduction."
Et si aujourd'hui, elle aime être amoureuse, et ce même s'il ne se passe rien de physique ("J'ai eu beaucoup d'amours platiniques"), les débuts ont été rudes. "Mon premier amoureux est venu avec mon premier chagrin d'amour. J'étais au conservatoire, j'avais 21 ans (...). C'était horrible parce que le mec s'en foutait royalement."
