Le mariage n'a jamais été aussi tendance. Les enseignes mainstream l'ont bien compris. Quelques semaines seulement après le lancement de sa première collection Bride (de 90 à 350€ la robe), Asos a annoncé l'ouverture d'une boutique Wedding, e-shop conçu aussi bien pour les mariées que les demoiselles d'honneur et les invités. Un concept malin qui répond à une autre problématique : si les mariées sont prêtes à investir beaucoup d'argent dans leur cérémonie, elles sont de moins en moins enclines à casser leur PEL pour une robe qu'elles ne porteront qu'une seule fois dans leur vie. Dès 2014, H&M s'était imposé comme précurseur sur ce marché en proposant une robe à moins de 100€.

Une tenue, plusieurs vies

Les créatrices de robe de mariées ont depuis adapté leurs collections à ce besoin. Chez Rime Arodaky, Lorafolk ou encore Elise Hameau, on trouve des pièces facilement portables en d'autres occasions : un top blanc qu'on peut associer à un jean, un pantalon taille haute à porter avec des sandales en été... Et même un perfecto en dentelle que les fashionistas sauront assortir à un look casual.

Le mariage, nouveau business florissant

À l'heure où un mariage sur trois se solde par un divorce, le mariage est paradoxalement devenu un véritable phénomène de mode. L'essor des blogs sur cette thématique est là pour le prouver. Mais pas que : wedding planners, listes de mariage en ligne, packages pour EVJF ou EVG (entendre enterrement de vie de jeune fille et enterrement de vie de garçon)... Toutes les branches du secteur sont en plein boom.

Les futures mariées s'investissent tellement dans l'organisation du jour J, parfois sur plusieurs années, qu'un nouveau mal a fait son apparition : le wedding blues. À force de consacrer tout leur temps libre à la recherche du lieu parfait, du meilleur traiteur et d'idées décoration, de nombreuses jeunes femmes tombent dans la dépression une fois la cérémonie passée. À croire qu'un nouveau business pourrait voir le jour : l'accompagnement post-mariage.

Mathilde Lévêque Bargain