Accueil
Mode
Accessoires
Chaussure
Lingerie
Maillot de bain
Morpho
Street Style
Fashion week
Sélection
Beauté
Maquillage
Manucure
Soins
Bien-être
Coiffure
Vernis
Rouge à lèvres
Frange
Balayage
Lissage
Brushing
Coloration
Coiffure afro
Tous les dossiers
Joaillerie
Horlogerie
Mariage
Coiffure de mariage
Maquillage de mariage
Célébrités
1 Star, 1 Style
Copier le look !
Match de look

Lou Reed : du Velvet Underground a Rimes/Rhymes, retour sur une icone du rock

Le rock'n'roll pleure aujourd'hui l'un de ses pionniers. Triste nouvelle annoncée par Rolling Stone Magazine, le chanteur Lou Reed est décédé dimanche 27 octobre 2013. Figure emblématique de New York et du Velvet Underground, poète punk, tire sa révérence à 71 ans et près de 50 ans de carrière.

Guitariste et parolier de génie, Lewis Allan "Lou" Reed, sévissait depuis les années 60. Auteur-compositeur ayant fait ses classes avec le poète Delmore Schwartz, Reed forme Primitives avec John Cole au début des 60's, posant ainsi les bases de ce qui sera le futur Velvet Underground. Avec leur musique brute et innovante et leurs looks atypiques, ils attirent le regard de celui qui les aidera à bâtir leur légende, Andy Warhol. À tout jamais associé à la Factory, contestataire, provocateur et perfectionniste, Lou Reed signe des morceaux cash et sombres à l'image du mythique Heroïn. Àgé de 24 lors de la sortie de l'album "The Velvet Underground and Nico", ce petit gars de Brooklyn ne s'imagine sans doute pas qu'il sera à l'origine de 50 ans d'histoire du rock et de ses dérivés, du mouvement punk à l'indie voire le metal. Il collabora d'ailleurs avec Metallica en 2011.

En 1970, il tourne la page du Velvet et d'acolyte de Warhol, il passe "mentor" d'un artiste qui lui aussi marquera la musique de son empreinte, David Bowie. C'est avec lui qu'il réalisera en 1972 son fameux album "Transformer" sur lequel on retrouve quelques-uns de ses plus grands titres, comme Walk on the Wild Side ou encore Satellite of Love. Aujourd'hui encore, ce disque compte parmi les plus grands de tous les temps selon les critiques. En 1974, il choque avec le titre Killing your sons dans lequel il revient avec son timbre de voix inimitable sur les séances d'électrochocs infligées pendant son adolescence pour "soigner" son homosexualité. Un texte brut à l'image de l'homme qui fera du sexe et des drogues, dont il use et abuse (speed, herbe, valium, cocaïne, héroïne), le fil conducteur de sa carrière musicale.

Au cours de sa carrière solo, il passe radicalement d'un genre musical à l'autre sans avoir peur de brouiller les pistes, pour preuve son troisième album, "Berlin", une sorte d'opéra rock aussi déroutant que lugubre devenu lui aussi l'un des classiques du rock depuis. En 1975, il prend un nouveau tournant signant l'album "Metal Machine Music", sur lequel on ne retrouve ni voix ni instruments mais seulement des larsens. Un disque aussi inécoutable qu'il est devenu un symbole d'avant-gardisme musical.

En 1990, il retrouve son acolyte Cole et renoue avec son passé sulfureux "sex, drogues et rock'n'roll" du Velvet en signant "Songs for Drella", en hommage à Warhol disparu quelques années plus tôt. Magicien du rock, terreur des journalistes mais aussi photographe, il avait dévoilé ce talent en 2012 avec le livre "Rimes/Rhymes". Depuis début octobre, et malgré une greffe du foie effectuée en mai dernier, il assurait la promotion du livre "Transformer by Lou Reed and Mick Rock".

Décédé le 27 octobre 2013 Long Island, visiblement des suites de sa greffe, Lou Reed laisse derrière lui un héritage musical inestimable.

Marie Bresson-Mignot

À ne pas rater