
Voilà des mois qu'on se demande qui pourra bien remplacer Natacha Polony dans "On n'est pas couché". Télé 7 Jours semble connaître la réponse en citant le nom de Léa Salamé, en poste à i>Télé. Portrait d'une journaliste franche du collier.
Des origines libanaises et arméniennes
"Quand on me voit à l'écran, on sent bien que je n'ai pas un père issu de la Creuse et une mère vendéenne. C'est la première fois que je clarifie ça, il n'y a aucune honte. Mais le plus important est surtout de dire que j'ai grandi ici, en France et que ma vie est à Paris." Interviewée par Les Inrocks, Léa Salamé dévoile ses origines dont elle a fait une force plutôt qu'un handicap. Fille de Ghassan Salamé, ancien ministre de la culture libanais, professeur à Sciences Po Paris, elle est d'origine arménienne par sa mère. Un melting pot qui explique son attrait pour les dossiers internationaux.
Le 11 septembre de l'intérieur
Le 11 septembre 2001, Léa Salamé est à New-York où elle étudie le journalisme, après de brillantes études à Paris. Les attentats, elle les vit de l'intérieur et en ressort même blessée. Un événement bien évidement marquant pour celle que certains qualifient aujourd'hui de "requin de l'info". Parmi ses modèles journalistiques, Hala Gorani, star de CNN.
Des débuts aux côtés d'Elkabbach
Alors que son père la pousse vers la presse écrite, elle se tourne vers la télé. Elle commence sur Public Sénat auprès de Jean-Pierre Elkabbach, qui décèle en elle un beau potentiel. "Au bout d'un mois, il me met à l'antenne. Mes premiers flashs étaient catastrophiques - je n'avais aucune formation - mais lui voyait quelque chose, des qualités. Je lui dois beaucoup !" (Les Inrocks). Elle y reste 2 ans et demi, avant de passer à France 24 où elle est saluée pour sa maîtrise des dossiers internationaux.
Le buzz du décolleté
A l'antenne d'i>Télé depuis 2010, Léa Salamé est une journaliste considérée comme "précise et minutieuse". Mais c'est une de ses erreurs qui crée le buzz. Alors qu'elle se croit hors antenne, elle énonce : "Aujourd'hui, j'ai fait péter le décolleté". Une petite phrase qui fait le tour des médias. "A la seconde où j'ai appris que j'étais en fait à l'antenne, j'ai hurlé, tout l'immeuble a tremblé ! Ensuite, j'ai prié pour que cela passe rapidement ; j'ai prié pour qu'il n'y ait pas de reprises médiatiques (...). J'étais mortifiée, ça fait 8 ans que je construis une carrière sérieuse, que j'annonce des morts aux infos..."
i>Télé et les débats musclés
Décontractée, compétente, la journaliste fait montre de sang-froid à l'antenne de "Ca se dispute" et de "On ne va pas de mentir", émissions de débats où une bonne poigne est indispensable pour maîtriser invités et chroniqueurs. Une bonne raison pour la voir rejoindre le casting d'"On n'est pas couché" sur France 2. Nul doute qu'elle saurait remplacer Natacha Polony et se montrer pugnace face à un Aymeric Caron adepte du clash et mal aimé.