
Devenues reines ou princesses, ces femmes ont endossé le rôle de porte-drapeau de la royauté dans leur pays, de toutes les célébrations et visites officielles. Mais ce serait oublier qu'avant le couronnement, elles ont eu une vie professionnelle bien remplie et des métiers parfois surprenants.
En devenant reine, Diana Spencer, Letizia Ortiz ou encore Maxima Zorreguieta ont fait leurs adieux à leur vie civile et à une carrière parfois prometteuse. Un sacrifice qui prouve que ces princesses au style scruté sous toutes les coutures ne sont pas que de jolies ambassadrices de la monarchie, mais ont aussi un CV bien rempli.
Lady Diana

Diana Spencer n'était âgée que de dix-neuf ans lorsqu'elle a épousé le prince Charles. Une précocité qui ne lui a pas accordé une grande carrière dans le civil, mais tout de même, elle n'était pas sans emploi lorsqu'elle a fait son entrée dans la famille royale. En effet, Lady Di était alors assistante au jardin d'enfants "Young England" de Knightsbridge. Un travail qui signe le début de son engagement auprès des plus jeunes et des déshérités.
Letizia Ortiz

Devenue Letizia d'Espagne le 19 juin dernier, cette maman d'adorables princesses a tourné le dos à une belle carrière de journaliste. Débutée dans la presse, elle s'est poursuivie à la télévision où Letizia Ortiz s'est fait remarquer à la présentation et au reportage, notamment sur CNN+.
Quelques mois avant d'officialiser ses fiançailles avec le prince Felipe, elle a même décroché la présentation du journal sur la chaîne Telediario 2, le plus regardé d'Espagne. Mais son union a mis un coup d'arrêt à sa carrière. Bye bye les enquêtes, la très chic reine espagnole est aujourd'hui abonnée aux visites officielles.
Mathilde d'Udekem d'Acoz

Reine des Belges depuis le 21 juillet 2013, Mathilde d'Udekem d'Acoz a mis fin à sa carrière... d'orthophoniste. Elle qui possédait un cabinet à Bruxelles a cessé d'exercer sa profession après son mariage, en décembre 1999.
Sophie Wessex

Comtesse de Wessex, l'épouse du fils cadet d'Elizabeth II se dévoue aujourd'hui à sa carrière royale. Mais avant cela, elle dirigeait R-JH, une société spécialisée dans les relations publiques basée à Londres. En 2001, suite à un scandale lors duquel certaines de ses remarques acerbes sur la famille royale ont été rendues publiques, elle a mis fin à sa carrière dans le civil.
Maxima Zorreguieta

Epouse du roi Willem-Alexander des Pays-Bas, la reine Maxima a passé son enfance en Argentine, pays dont est originaire son père, ancien ministre. C'est là qu'elle a fait ses études en économie et qu'elle a débuté sa carrière pour le compte de sociétés dans le secteur de la finance. Amenée à voyager à New York et en Europe, elle était employée par la banque britannique Dresdner Kleinwort Benson lorsqu'elle a rencontré son futur époux.
Salma Bennani

Salma Bennani est devenue l'épouse du roi Mohammed VI, roi du Maroc, en 2002. Si aujourd'hui elle se consacre à des oeuvres de philantropie, elle a pendant quelques années mené une carrière d'ingénieur. Diplômée en génie informatique, elle a notamment travaillé pour le groupe Omnium Nord Africain, aujourd'hui dissous, premier conglomérat financier et industriel marocain.
Silvia Sommerlath

L'actuelle reine de Suède et épouse de Charles XVI Gustave a eu une vie (professionnelle) avant d'accéder à la royauté. Ainsi, en 1972, année où elle a rencontré le prince héritier, elle travaillait au consulat d'Argentine à Munich durant les JO d'été. Hôtesse et chef du protocole, elle peut se vanter de savoir parler six langues (suédois, allemand, portugais, français, espagnol et anglais, sans compter la langue des signes). Pendant un court laps de temps, elle a aussi été hôtesse de l'air.
Masako Owada

Princesse consort du Japon, l'épouse de Naruhito, héritier du trône, sera un jour impératrice. Une casquette prestigieuse qui succèdera a une carrière non moins brillante dans la diplomatie. Fille d'un diplomate, Masako Owada est diplômée de Harvard. En 1987, elle entre au ministère des affaires étrangères japonais, et durant deux ans, elle est l'une des plumes du Premier ministre, Noboru Takeshita. Avec un tel CV, nul doute qu'elle sache briller lors des visites officielles.