
Viktor & Rolf Printemps-Eté 2014
Retour sur les bancs de l'école chez Viktor & Rolf Printemps-Eté 2014.
Sur le célèbre son des Pink Floyd, I don't need no education, les silhouettes défilent dans des robes plissées au genou avec blason sur la poitrine. Mais attention, ces écolières sont plutôt du genre à faire l'école buissonnière. Pas de socquettes visibles dans des sandales vernies. C'est plutôt trombone à l'oreille et cheveu plaqué en arrière que ces jeunes femmes pas vraiment protocolaires s'affichent. Point de déshabillés pour ces provocatrices qui sèment la zizanie en revisitant les pièces les plus sages du vestiaire de l'écolière. Le bermuda est là mais il se porte XXL, taille basse, sous les jupes avec toujours cette facture évasée. Pas de pantalon pendant le show, ce qui nous permet de remarquer ces chaussures, des sortes de mules au mini talon bleu roi qui prennent de la hauteur par la suite.
Les paroles de Baby one more time de Britney Spears résonnent dans nos oreilles, une version moins pop. La régression opère. On serait donc bien devant un défilé de lycéennes qui n'en font qu'à leur tête ? Le mouvement punk s'accentue avec des cols semés de picots en métal. Les robes autrefois preppy se rebellent avec des ajouts de clous, de pics encore plus ou moins massifs, des longueurs mini. La chemise blanche aussi se libère des codes classiques mais reste boutonnée jusqu'en haut. Elle dépasse des pulls et se transforme en robe asymétrique qu'on portera comme ça, avec un cartable vernis au bras. Après le noir et blanc, le bleu fait son entrée, en petite dose, sublime sur ce perfecto d'été bi-matières qui tranche sur une jupe rigide dont la facture nous fait penser aux origamis japonais. Très beau.
Les paroles de Baby one more time de Britney Spears résonnent dans nos oreilles, une version moins pop. La régression opère. On serait donc bien devant un défilé de lycéennes qui n'en font qu'à leur tête ? Le mouvement punk s'accentue avec des cols semés de picots en métal. Les robes autrefois preppy se rebellent avec des ajouts de clous, de pics encore plus ou moins massifs, des longueurs mini. La chemise blanche aussi se libère des codes classiques mais reste boutonnée jusqu'en haut. Elle dépasse des pulls et se transforme en robe asymétrique qu'on portera comme ça, avec un cartable vernis au bras. Après le noir et blanc, le bleu fait son entrée, en petite dose, sublime sur ce perfecto d'été bi-matières qui tranche sur une jupe rigide dont la facture nous fait penser aux origamis japonais. Très beau.
Chloé de Trogoff
A voir également, l'intégralité du défilé Printemps-Eté 2014 Viktor & Rolf
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