
Kim Kardashian aurait-elle dévalisé le rayon vélo d'un Decathlon pour dénicher ses derniers looks ? C'est du moins ce que ses récentes apparitions laissent présager. De quoi nous interroger sur les bienfaits de se vêtir comme un accro du bicycle.
Quand on nous dit vélo, deux choses nous viennent à l'esprit : la fois où ivre à quatre heures du mat', on a tenté de rentrer chez nous en Vélib (tentative avortée par le fait qu'on n'a pas compris comment détacher le vélo, pour le plus grand bien de notre sécurité) et lorsqu'à six ans, on nous a emmené voir le Tour de France et qu'on a eu le droit à un bob Cochonou à la caravane.
Qu'on se le dise d'emblée, cyclisme et mode semblent difficilement trouver des points de concordances. Si footeux et fashionistas marchent désormais main dans la main, il semble encore loin le jour où Chanel sponsorisera le Paris-Tours. Mais c'était sans compter sur Kim Kardashian, défricheuse de tendance devant l'éternel, auteure de ce que la mode aura eu de plus improbable ces dernières années (les cagoles de Marseille à L.A. lui doivent tout), qui semble avoir fait du rayon vélo de Décathlon son nouveau terrain de jeu.

Le cycliste, nouvelle obsession de Kim ?
Tout a commencé quand Kim a élu comme couleurs de son été les teintes néon, se transformant en véritable campagne vivante à la gloire du gilet jaune, inspiration Karl Lagarfeld. Jusque-là, rien de bien perturbant. Mais la voilà ensuite poussée par son Kanye, avide de la voir porter les dernières folies de sa marque Yeezy, arborer à tout va en guise de bas un legging bermuda de vélo. C'est bien simple, elle l'adopte pour toutes ses tenues.

Et pour en rajouter une couche, la bimbo a décidé de se protéger les yeux du soleil à grand renfort de lunettes sportives à verres polarisés à la Lance Armstrong pré-scandale de dopage. Il ne lui manque plus que le casque pour avoir l'attirail complet (ne lui soufflez pas l'idée, par pitié).

Deux explications s'offrent désormais à nous : soit Anne Hildago a payé Kim pour promouvoir la piste cyclable dans les rues de Paname, soit la tenue de cycliste détient un véritable pouvoir mode insoupçonné. Après le braquage de la star dans la capitale française, la deuxième solution semble préférable.
L'uniforme de vélo offre plus d'un avantage. S'il évolue dans l'univers du sportswear (une thématique adorée des créateurs comme des consommateurs), il reste une thématique peu explorée. Avec ses lunettes robotiques et autres combinaisons moulantes, il est même la réponse futuriste à la vision souvent rétro du vêtement de sport.
Si on n'est toujours pas certains d'avoir envie de remonter sur un deux roues, on réfléchit sérieusement à se mettre à la sape pour vélo.
Clément Laré