Septembre est le janvier de la mode. Anna Wintour en a même fait un documentaire. Le choix de la couverture est donc d'une importance primordiale, surtout pour Vogue, bible de la mode par excellence. Cette année, c'est Kendall Jenner qui a été choisie par Anna herself pour le numéro le plus important de l'année. La jeune femme marque ainsi sa domination sur le monde de la mode. Un moment clé de sa carrière qu'elle a partagé avec ses fans et sa famille qui a célébré l'accomplissement de Kendall dans un petit film réalisé par Vogue.

L'ascension de Kendall est impressionnante. Celle qui raconte à qui veut l'entendre qu'elle ne veut pas être célèbre pour être célèbre (petit tacle à ses soeurs ?) vient de réussir son pari. Au passage, elle succède à Beyoncé, son idole. Kendall Jenner est au sommet.

Un portrait intimiste

Kendall mène la nouvelle génération de mannequins. A ses côtés, Gigi et Bella. Une génération surnommée "Génération K" en l'honneur de la cover-girl. Dans un portrait intimiste, Kendall dévoile une personnalité à l'opposé de celle de ses célèbres soeurs. Sans gêne aucune, elle parle de son père Caitlyn, de sa solitude, et de ses relations privilégiées avec les créateurs Riccardo Tisci et Marc Jacobs.

"Je ne sais pas si les gens se rendent compte à quel point le métier de mannequin rend solitaire. A la fin de la journée, tu te retrouves seule dans ta chambre d'hôtel. Pas aussi glamour qu'on l'imagine."

La simplicité de la jeune femme qui vit dans le tourbillon de la célébrité pousse à admirer son succès et à ne pas l'envier. Ce succès ne repose pas seulement sur son nom, mais sur son talent. Son affiliation au clan Kardashian a même été un obstacle.

"J'ai tout fait pour être prise au sérieux dans ce milieu. Je ne suis pas là pour m'amuser ou pour m'essayer à la mode. C'est ma carrière."

Avec cette couverture, Kendall Jenner ne peut qu'être pris au sérieux. Ses galons de mannequin gagnés, que nous réserve-t-elle d'autre ?