Invitée sur "Le Divan" de Marc-Olivier Fogiel sur France 3, Karin Viard s'est confiée sans détours. L'actrice est revenue sur une période difficile de son adolescence où elle a connu des troubles alimentaires, puisqu'elle était atteinte de boulimie.
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Karin Viard crée l'émotion sur France 3. Comme de nombreuses stars avant elle, l'actrice et féministe engagée s'est ouverte sur ses vieux démons pour l'émission "Le Divan" de Marc-Olivier Fogiel. Les questions orientées du présentateur, qui s'improvise psy, ont amené la comédienne à évoquer les troubles boulimiques qui ont marqué son adolescence et qui continuent à la poursuivre encore aujourd'hui. Témoignage.
"J'avais un rapport à la nourriture qui était complètement tordu"
Si à 50 ans, Karin Viard affiche une image de femme épanouie et accomplie, à 17 ans la comédienne était victime de troubles alimentaires. "Je ne me faisais pas vomir parce que j'y arriverais pas, mais justement j'ai commencé une psychanalyse ou une psychothérapie à cause de ça parce que je mangeais beaucoup. J'étais boulimique, a-t-elle expliqué. J'avais un rapport à la nourriture qui était complètement tordu", raconte-t-elle sans détours. Une tendance boulimique qui, elle explique, lui permettait "d'empêcher ses émotions de s'exprimer".
Franche jusqu'au bout, lorsque Marc-Olivier Fogiel lui demande s'il lui arrivait de boire l'huile à même la bouteille, celle qui maitrise l'art de l'élégance à la Parisienne de répondre : "Comme j'étais boulimique, je n'achetais plus rien, mais j'avais quand même du beurre et de l'huile donc effectivement, je mangeais du beurre à la petite cuillère, j'avalais des bouteilles d'huile pour me remplir. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Ça allait très mal".
Expliquant que les thérapies comportementales n'y ont rien fait, un jour pourtant Karin Viard fait la rencontre d'une psychothérapeute qui la sortira de ses troubles alimentaires. Ce qui n'empêche pas l'actrice d'être parfois hantée par ses vieux démons alors qu'elle conclut : "Je reste un peu fragile quand même. Si j'ai deux kilos de trop, je peux avoir envie de me tuer. Il y a un truc qui est quand même assez fragile".