Depuis que l'affaire Gayet-Hollande a éclaté au grand jour il y a maintenant près d'un mois, tout le monde s'est exprimé sur le sujet, d'Antoine de Caunes à Fanny Ardant, la principale intéressée elle, était restée muette. Jusqu'au samedi 8 mars 2014.

Invitée par le festival d'Unifrance et la FIAF pour la projection son documentaire "Cinéaste(s)" à l'occasion de la journée internationale de la femme, Julie Gayet s'est prêtée au jeu des questions réponses. Il fallait un peu s'en douter, les journalistes ont profité de la présence de l'actrice pour l'interroger sur sa relation avec le président de la République mais c'est sans scoop ou déclaration choc qu'ils sont finalement ressortis de la conférence de presse. "Ma vie privée est ma vie privée" déclare l'actrice sous les applaudissements, préférant se concentrer sur son documentaire.

Voilà ce qui sera donc la première allocution de Julie Gayet. Une déclaration ferme à l'image de sa décision d'attaquer en justice le magazine Closer à l'origine du scandale, ou du moins de sa médiatisation. "Je vais très bien, même si j'ai eu un petit coup sur la tête, c'est le jetlag c'était un coup de fatigue dû au décalage horaire. Dans deux secondes je vais boire un café" plaisante-t-elle répondant à une autre question et refermant la parenthèse "vie privée".

La discrétion, voilà désormais le mot d'ordre de l'actrice qui, comme pour les César 2014, n'a d'ailleurs décidé qu'au dernier moment de répondre à l'invitation d'Unifrance révèle Paris Match. "Elle ne nous a donné sa réponse qu'en début de semaine", explique Sebastien Cauchon, porte-parole d'UniFrance Films. Le nom de Julie Gayet n'apparaissait d'ailleurs même pas sur l'invitation envoyée aux personnes présentes ce soir-là. À la fin de la conférence de presse, la jeune femme s'est éclipsée dans les rues de New York.