Jennifer Aniston n'est pas du genre à avoir la langue dans sa poche. Un trait appréciable chez l'actrice au capital sympathie indéniable, surtout pour son personnage mythique de Rachel dans "Friends". Pour le New York Times, la comédienne s'est confiée sans tabou, avec émotion et n'a pas eu peur de dire ce qu'elle pense.

"C'était mon premier grand amour (...) Il aurait pu être le bon"

Si la fiancée de Justin Theroux est parfaitement épanouie avec lui, elle s'est penchée sur un souvenir bien plus triste. En effet, Jennifer Aniston est revenue sur la perte tragique de son premier amour. Un homme aujourd'hui décédé, comme elle le raconte, d'une tumeur au cerveau. "C'était mon premier grand amour, nous sommes restés cinq ans ensemble", raconte-t-elle, "Il aurait pu être le bon. J'avais 25 ans et j'étais idiote. Il a certainement dû poser Justin sur mon chemin pour tout arranger". Un bien douce vision des choses. Ce qui l'agace, en revanche, c'est que son nom soit toujours accolé à celui de Brad Pitt. Et parfois même avec celui de la nouvelle femme de l'acteur, Angelina Jolie. "C'est ridicule", a-t-elle déclaré, "que les noms doivent se trouver toujours l'un à côté de l'autre et qu'ils doivent être ramenés à des comparaisons et au désespoir". On l'aura compris, Brad Pitt, c'est de l'histoire ancienne et depuis longtemps, il est temps que les médias passent à autre chose !

"Nous vivons dans une société machiste"

Aujourd'hui à l'affiche de "Cake", un film qui pourrait changer sa carrière, Jennfier Aniston prend du recul. Elle le confie sans tabou, avec ce scénario, elle a vu l'occasion de se débarrasser de l'image de son personnage de Rachel dans "Friends". "Je me suis aperçue qu'il fallait faire des films 'sombres' pour être prise au sérieux", a-t-elle confié. La fiancée de Justin Theroux a profité de cette interview pour s'insurger du statut de la femme dans l'industrie hollywoodienne. Ce qui la choque ? Des remarques uniquement faites aux femmes et non aux hommes. "On voit rarement des hommes être interrogés avec des questions du type : 'Pourquoi vous n'êtes pas marié ? Pourquoi n'avez-vous pas encore d'enfants ?' ou des remarques du type "il joue le même type de rôle encore et encore', alors que certains le font...", s'est-elle indignée. Avant de conclure : "Nous vivons vraiment dans une société machiste".