Dans un atelier qui semble être le sien, aidé de sa première d'atelier, Mireille, et d'un mannequin, Jean Paul Gaultier revient et commente lui-même ses créations phares face à la caméra de Loïc Prigent.

Jean Paul Gaultier, le druide de la couture

Les pièces de Jean Paul Gaultier sont synonymes d'originalité, d'exubérance, de folie... Le créateur, est un véritable "druide" de la couture qui mélange tout et n'importe quoi. Vous ne nous croyez pas ? Attendez de découvrir ce qu'il fait d'une boîte de conserve et d'un sac poubelle. Dans ce film d'une petite heure, riche en anecdotes, celui que l'on surnomme "le trublion de la mode" nous dévoile ses influences et ses secrets de créations en reconstituant ses vêtements phares de 1976 à aujourd'hui. Marinière, perfecto, jupe tutu... des "monuments" qu'il commente lui-même, avec la touche d'humour qu'on lui connaît. L'occasion également de découvrir les astuces du créateurs qu'il n'hésite pas à nous faire partager.

"Mon premier défilé était un ratage total"

Ce que l'on retiendra surtout de ce reportage, c'est l'année 1976 : l'année de sa première collection, présentée au Palais de la découverte à Paris. Une collection qui n'a pas vraiment suscité un grand enthousiasme, comme il l'expliquait au site de l'Express : "Mon premier défilé était un ratage total. La musique commençait et je ne savais pas quoi mettre aux mannequins. Au moins, on s'est jeté à l'eau. En dépit du bon sens, avec tout et n'importe quoi, des sets de table en paille qui devenaient des boléros, un Perfecto sur un tutu porté avec des baskets." Quelle ironie lorsque l'on connaît le succès que ces silhouettes ont aujourd'hui ! Mais aussi son goût pour une mode grand public avec sa collection dédiée aux tatouages ou encore celle au punk anglais.

"Jean Paul Gaultier travaille" signé Loïc Prigent, ce mercredi 15 avril 2015 sur Arte dès 22h10.

A noter également que le DVD de ce film, chez ARTE éditions, est également disponible à la vente ce mercredi 15 avril 2015 avec en bonus, huit séquences inédites réalisées par Loïc Prigent.

Jennifer Delattre