Se souvenir de "Loft Story", c'est revenir au tout début de la téléréalité en France. Le 26 avril 2001, l'émission a débarqué à l'antenne de M6, créant l'événement. Présentée par Benjamin Castaldi (passé à D8 depuis) elle a ouvert un robinet jamais fermé depuis, qui a permis aux Nabilla et autres Ayem de débarquer sur le petit écran.

Mais en 2001, tout cela était nouveau, Loana était encore gogo-danseuse, les candidats n'étaient pas encore triés sur le volet et Jean-Edouard un illustre inconnu. Treize ans après, il est retombé dans l'anonymat, mais tout semble aller très bien pour lui. Dans une tribune publiée samedi dans Le Plus du Nouvel Obs, il nous donne de ses nouvelles et revient sur son parcours.

Aujourd'hui, l'ancien candidat a tourné la page. "Je ne me considère pas comme un personnage public". Après s'être essayé au métier d'acteur, au théâtre et à la télévision, notamment dans "Section de recherche" sur TF1, Jean-Edouard est désormais consultant artistique pour des hôtels cinq étoiles. Habillage sonore, évènements, il s'occupe de l'image de ces établissements.

Une profession "dans la continuité" de sa carrière de DJ entamée à 15 ans. "Je fais mon boulot dans mon coin et tout va bien (...). Il faut savoir se reconvertir, avoir plusieurs cordes à son arc." S'il n'apparaît plus à la télé, c'est avant tout un choix. "Je fais moins de castings. Je ne veux pas faire tout et n'importe quoi", explique-t-il. Mais il ne le cache pas, treize ans après, son étiquette de candidat du "Loft" pèse toujours et refroidit encore certains producteurs.

Si la "scène ne lui manque pas", il ne dirait pas non à un retour à la comédie, au cinéma ou dans une série signée Canal+. "Je suis patient", assure-t-il. Une chose est sûre, jamais il n'acceptera de refaire de la téléréalité. D'ailleurs, personne ne lui propose, et il y a "tout à perdre".

Dommage que Loana n'ait pas suivi ses conseils...