Accueil
Mode
Accessoires
Chaussure
Lingerie
Maillot de bain
Morpho
Street Style
Fashion week
Sélection
Beauté
Maquillage
Manucure
Soins
Bien-être
Coiffure
Vernis
Rouge à lèvres
Frange
Balayage
Lissage
Brushing
Coloration
Coiffure afro
Tous les dossiers
Joaillerie
Horlogerie
Mariage
Coiffure de mariage
Maquillage de mariage
Célébrités
1 Star, 1 Style
Copier le look !
Match de look

Interview : l'invitation au voyage de Swarovski et Shourouk

Habituée des collaborations prestigieuses, la maison Swarovski s'associe cet automne avec la créatrice Shourouk pour une ligne capsule au sein de la collection "Secret Treasure". 14 pièces sont nées de l'association entre Shourouk et Nathalie Colin la directrice artistique de la maison, 14 bijoux qui nous invitent au voyage sur la route de la soie, avec une escale toute privilégiée en Inde...

Quelle a été votre première interaction avec Swarovski ?

Il y avait une exposition avec plein de créateurs qui avaient travaillé avec Swarovski, c'était magnifique, magique. Et je me rappelle ce jour-là, je leur ai demandé : "comment est-ce que l'on peut collaborer avec vous ?" C'est parti de là, d'un rêve en fait.

Ambiance indienne et cristaux Swarovski, pourriez-vous rêver plus agréable collaboration ?

C'était la collaboration parfaite parce que j'ai ce goût pour les bijoux imposants de Maharajas. On m'a demandé de travailler sur ce thème-là et pour moi c'était top. Ils savaient que j'allais prendre ce côté traditionnel propre aux maharajas et que je le ferais de manière plus contemporaine, plus jeune, plus fashion. L'exercice était assez sympathique.

Comment s'est déroulée cette collaboration justement ?

J'ai toujours eu un lien avec Swarovski depuis des années, là le nom de la collection c'est "Secret Treasures", c'est l'histoire d'un voyage sur la route de la soie, ça part de la Chine, ça passe par l'Inde, pour arriver à Venise. Et c'est vrai que Nathalie Colin la directrice artistique est elle aussi une voyageuse, une globe-trotteuse. On échange comme ça nos idées de voyages, nos expériences. La collaboration est née de là, d'un voyage, chez Swarovski, ils savaient que j'interpréterais bien ce thème.

Était-il facile de concilier les codes Shourouk avec ceux de Swarovski ?

Très facile, parce que Swarovski depuis des années a toujours cherché à innover, que ce soit dans les facettes, les couleurs, les effets... Mais c'est aussi une innovation au niveau des collaborations, avec des architectes, des designers, des artistes. Quand Swarovski fait appel à un créateur ou à un artiste, ils savent respecter sa patte, sa signature. Pour cette collaboration, c'est ma patte, ces effets d'étages, ces volumes, mais aussi les couleurs. On se dit que c'est sombre, que ce n'est pas du Shourouk. Mais si vous regardez, c'est plein de couleurs, il y a du gold, du gris, de l'opaque, du métal, du métal gris, du métal doré... Ce ne sont que des couleurs qui se mélangent, pour donner à la fin cette déclinaison. Tout ça, c'est ma marque de fabrique, ce sont les fluo, en petite touche. Il y a la "statement piece" aussi, toute la collection représente assez bien la marque.

Vous avez déjà plusieurs collaborations à votre actif, qu'est-ce qui vous plaît le plus dans ces partenariats ?

C'est le challenge en fait. C'est le respect des codes de la marque avec qui on collabore. Cette histoire-là avec Swarovski, évidemment il n'était pas question de partir dans des jaunes fluo, ce n'était pas l'histoire, l'histoire c'est quand même les maharajas, la route de la soie. Il y a quand même des codes couleurs à respecter. Et j'ai adoré travailler dans les noirs, les gris, ce qui n'est pas vraiment dans mes habitudes. Moi je travaille des choses très colorées, des émeraudes, des rubis... Là, j'ai adoré travailler sur ces pièces-là.

Côté inspiration, vous êtes plutôt Bollywood ou Inde traditionnelle ?

Bollywood, c'est le côté hyper traditionnel, mais avec une pointe de fluo, c'est le kitsch, et quand c'est bien utilisé, en général ça donne des pièces assez intéressantes. Moi j'adore les contrastes en fait, j'adore les opposés. C'est justement ce qui est super en Inde. Par exemple, à Bombay, il y a le Four Seasons et juste en face, il y a un bidonville. Mais il est superbe, je m'y promène, c'est très joli malgré l'image horrible que que l'on en a. L'intérieur est rose fluo, vert fluo, avec leurs petites télé, il y a un vrai charme, une vraie histoire. J'aime aussi boire ma petite coupette au Four Seasons, c'est ce décalage que j'aime, utiliser cette image-là dans mes bijoux.

L'Inde semble être une source intarissable d'inspiration, quelle autre destination pourriez-vous envisager ?

L'Inde a toujours été dans mon coeur, mais en vérité l'inspiration est totalement parisienne. Finalement à Paris, c'est un melting pot, la Madeleine avec ses colonnes, très classique, des communautés qui se croisent, indiennes, chinoises, africaines... J'adore Barbès, parce que finalement ce ne sont que des immeubles haussmanniens, hyper classiques, mais avec ce melting pot, de toutes les communautés, de tous les pays. C'est ça qui m'inspire, c'est le classique mélangé au melting pot, au kitsch, au décalage. C'est toujours une histoire de décalage, c'est ce qui me plait.

Vous avez paré Lady Gaga ou encore Michelle Obama, sur qui d'autre souhaiteriez-vous voir vos bijoux portés ?

J'aimerais bien un homme.... Genre Puff Daddy, un truc super bling bling !

Vous travaillez les cristaux depuis longtemps, pourriez-vous envisager d'employer d'autres matériaux et pourquoi pas d'aller vers la joaillerie ?

Sincèrement, le cristal a toujours été mon "playground" (domaine de prédilection) chez moi tout est dans l'opulence, bam ! Ça ne marche pas avec des petites pierres, ce serait hors de prix. J'aimerais bien faire de la joaillerie mais je crois que ça coûterait une fortune. En réalité, je préfère le faux. Un peu à la Coco Chanel, elle aimait bien les bijoux fous. Évidemment il y a les diamants et tout ça, toutes les femmes aiment les diamants, rêvent d'un beau diamant mais moi ce qui m'amuse ce sont ces bijoux.

La pièce folle que vous rêveriez de posséder ?

Un bijou qui a appartenu à quelqu'un, par exemple un bijou de Frida Khalo. Je sais qu'elle a une main, une boucle d'oreille main, c'est Picasso qui lui a offert. J'aimerais avoir comme ça un bijou qui a une histoire, qui a appartenu à un artiste.

Propos recueillis par Amélie Cosmao.

Retrouvez également sur Puretrend les interviews d'Eddie Borgo, d'Elie Top ou encore de Cathy Waterman.

À ne pas rater