Accueil
Mode
Accessoires
Chaussure
Lingerie
Maillot de bain
Morpho
Street Style
Fashion week
Sélection
Beauté
Maquillage
Manucure
Soins
Bien-être
Coiffure
Vernis
Rouge à lèvres
Frange
Balayage
Lissage
Brushing
Coloration
Coiffure afro
Tous les dossiers
Joaillerie
Horlogerie
Mariage
Coiffure de mariage
Maquillage de mariage
Célébrités
1 Star, 1 Style
Copier le look !
Match de look

Interview : Cara Delevingne et ses partenaires dévoilent La Face Cachée de Margo

En décembre 2014, Puretrend a joué les espions dans un lycée de Charlotte en Caroline du Nord, lieu de tournage du très attendu long métrage "La Face Cachée de Margo". Entre deux scènes, nous en avons profité pour poser quelques questions à Cara Delevingne et ses partenaires Halston Sage et Jaz Sinclair. Au programme vengeance, confidences et fous rires.

Bonjour Cara, Halston et Jaz. On vous rencontre aujourd'hui, 23 jours de tournage sur 34 déjà effectués. Comment s'est passée l'expérience jusqu'ici ?

Halston Sage (Lacey) : C'était vraiment drôle et nous nous sommes tous rapprochés rapidement. On est tous venu plus tôt pour les répétitions, du coup on a vraiment bien accroché et on est devenu soudé en tant que casting. Ça a été facile de se jeter à l'eau le moment venu.

Cara Delevingne (Margo) : C'est comme retourner à l'école, c'est comme vivre la véritable expérience du "lycée américain" !

Vos années lycées ont été différentes de celles de vos personnages ?

Halston : Pour moi, c'était vraiment différent, je suis allée dans une école pour filles. Du coup, je suis reconnaissante de pouvoir avoir une expérience de lycée normal avec ce film. Mais ceci dit, le lycée s'est bien passé pour moi (rires)

Jaz Sinclair (Angela) : Le lycée, c'est le lycée, je ne crois pas que ce soit particulièrement génial pour qui que ce soit.

Cara : J'étais dans une école privée anglaise donc c'est complètement différent pour moi. Je n'avais jamais vu un casier avant de venir ici ! Quand je suis arrivée, j'ai lâché tout le monde parce que j'avais besoin de voir la bibliothèque et ce genre de choses. C'est génial. L'école me manque. On ne se rend pas compte à quel point c'est facile avant de l'avoir quittée. On trouve que c'est difficile et on déteste ça, et après on en sort est on est là "Oh, s'il vous plaît, laissez-moi revenir, reprenez-moi".

Est-ce que vous avez des points communs avec vos personnages ? Par exemple Cara, John a dit que tu ressemblais beaucoup à Margo...

Cara : Je pense que le plus bizarre, lorsque j'ai lu le livre et le script, c'est qu'il y avait beaucoup d'histoires et de choses qu'elle a vécu auxquelles je me suis identifiée. Et il y a des choses qu'elle dit dans le script que j'ai déjà dites, ce qui m'a vraiment fait flipper. Il y a des différences, du moins je l'espère, mais j'imagine qu'il y a beaucoup de similitudes. Je suis très impulsive, elle vit de façon instinctive la plupart du temps, c'est sans doute ça ce que l'on partage principalement.

Margo croit beaucoup au "oeil pour oeil dent pour dent" et elle s'y connait côté revanche comme on le voit au début – as-tu la même vision qu'elle ?

Cara : Le succès est la meilleure des revanches. Évidemment, lorsque j'étais plus jeune je ne le savais pas et je jouais des tours aux gens. Je ne vois pas vraiment ça comme une revanche par contre, pour elle c'est plus un jeu. Elle se livre a une expérimentation sociale, elle trouve ça amusant et je la comprends, j'étais pareil. Mais je ne crois pas en la vengeance, c'est méchant.

John a dit qu'il avait été bluffé par ton audition. Peux-tu nous dire ce que tu as fait exactement pour provoquer une telle réaction ?

Cara : Je pense que l'aide que m'a apporté Nat (Wolff) y est pour beaucoup. Si ça n'avait pas été avec lui, je n'aurais pas eu le rôle parce qu'on s'entend vraiment très bien et on a passé notre audition à pleurer ensemble. Jake (Schreier) nous a dit "improvisez !" Et on s'est détachés du script et on a pleuré, on était dans le réel, dans l'émotion et je pense que c'est pour ça, du moins je l'espère. Il y a tout de suite eu de l'alchimie entre nous.

Visiblement, vous avez pris beaucoup de plaisir à tourner ce film, mais est-ce qu'il a eu quelque chose de difficile ou de "challenging" jusqu'à présent ?

Jaz : Sans doute que nous devions nous quitter dans dix jours !

Cara : Oui exactement, je ne me suis jamais autant amusée. Je me réveille le matin et mon ventre et mon visage me font mal parce que j'ai trop ri. On vit ensemble, on sort diner ensemble. On a tous tellement en commun, mais je sens qu'on a tous appris les uns des autres.

Halston : J'ai l'impression que ça aide que tout le monde croit tellement en ce film. Tout le monde a un tel attachement personnel à l'histoire, qu'ils mettent tout leur coeur et leur âme dans ce film. Il y a cette énergie entre nous que personne ne peut expliquer.

Et est-ce que cette histoire, "La Face Cachée de Margo" est le genre de film et de livre que vous aimez en général ?

Cara : J'ai l'impression que ce n'est pas une histoire comme les autres. Ça ne donne pas une représentation fantaisiste de ce que c'est de grandir, c'est très vrai et c'est ça qui fait sa force. D'une certaine façon c'est quelque chose qui brise le coeur, mais c'est beau, c'est drôle, c'est triste et ça met en colère, c'est tout un mélange d'émotion. C'est ça l'anxiété, l'angoisse adolescente.

Est-ce qu'en lisant le livre et le script il y avait une scène que vous aviez envie de tourner en particulier ?

Halston : J'aime beaucoup le road trip qui est vraiment drôle. C'est amusant parce qu'on est tous amis sur le plateau mais qu'on n'a pas vraiment beaucoup de scènes tous ensemble dans le film.

Jaz : Je ne suis même pas sûre qu'Angela et Margo se connaissent. Je pense que Margo ne sait même pas qu'Angela existe (rires).

Halston: On a encore beaucoup de scènes du road trip à tourner.

Cara : Sérieux, je rate encore plus de choses ? (Cara boude, parce qu'elle ne fait pas partie du road trip)

Halston : Désolée ! J'aime aussi les scènes où on est tous ensemble comme celles d'aujourd'hui où nous sommes à l'école. J'ai eu une scène avec Nat dans une baignoire aussi, c'était très cool (rires).

Cara : Je dirais les tours que je joue aux gens, c'était top. Mais il faisait vraiment froid et le tournage se terminait très tard.

Jaz : J'aime les Pères Noël noirs ! Ils sont tellement drôles, tourner dans les maisons de Radar est vraiment la chose la plus flippante parce qu'ils te fixent tous. J'aime aussi quand les garçons tournent ensemble, leurs délires. Ils ont une telle alchimie et ils sont tellement gentils et attentionnés les uns avec les autres, ils s'aiment c'est beau à voir !

Cara : Je crois qu'ils doivent presque calmer un peu le jeu quand ils sont ensemble. C'est presque too much (rire).

Selon vous, qu'est-ce qui donne envie aux acteurs de donner vie à ce genre d'histoires réalistes ?

Halston : Pour ma part, j'ai grandi en voulant divertir les gens. C'est vraiment drôle et c'est aussi une façon de raconter une histoire dans laquelle le public peut se reconnaître, à laquelle il peut s'identifier et être vivant, être une personne.

Jaz : C'est aussi une façon de donner la parole à ceux qui ne pourraient pas l'avoir autrement. Avoir l'opportunité de voir le monde dans la peau de quelqu'un d'autre fait aussi voir le monde d'un point de vue différent et je garde un bout de chaque personnage que j'interprète avec moi.

Cara : Lorsque j'étais petite, j'aimais le fait de provoquer une réaction chez les gens. Que ce soit pleurer, crier, rire, j'aimais vraiment ça. Maintenant, je dirais que c'est le fait de pouvoir faire une pause avec soi, de se perdre dans une autre personne. C'est beau parce que tu oublies tout pendant un bref moment. C'est comme entrer dans une autre personne, de prendre sa façon de penser et de tout ramener dans ta vie. Cela te permet d'apprendre beaucoup.

Il y a ce jeu de castes sociales dans tous les lycées et celui de "La Face Cachée de Margo" ne fait pas exception...

Jaz : Je pense que c'est ça le point central de l'histoire. Ça parle du fait de laisser les gens être eux même et de voir comment ces mondes, ces cliques, se combinent.

Cara : On voit ça au début du film, peut-être pas autant que dans un autre film sur les années lycée, mais au bout du compte, tout le monde est un ado, tout le monde est pareil et tout le monde galère, que ce soit à la maison ou à l'école, on le voit bien. Peu importe que ce soit un sportif ou quelqu'un qui fait partie de la fanfare, tout le monde traverse la même chose et c'est stupide que les gens mettent en place ces clivages. C'est bizarre.

Grandir est quelque chose de difficile, d'autant plus qu'on le fait sous le feu des projecteurs. D'où tirez-vous votre force pour gérer tout ça ?

Cara : L'âge n'existe pas pour moi. Je peux trouver du soutien dans un enfant de cinq ans avec qui je vais jouer pendant une demi-heure. Quand j'étais plus jeune, j'allais voir ma grand-mère qui a 102 ans et je discutais comme avec une amie. J'allais dans une école où tout le monde était mélangé, les jeunes de 13 ans avec ceux de 18 et j'ai grandi avec des grandes soeurs. Ce n'est pas une question d'âge, c'est une question de connexion. Le soutien moral est important mais tu peux le trouver n'importe où, peu importe l'âge.

Halston : Pour moi, c'est ma famille. Ce métier est tellement inconsistant, on vit à plusieurs endroits, on rencontre toujours des gens différents. L'important, c'est qu'en fin de compte, peu importe ce que tu as fait ou où tu es, tu peux appeler ta famille. Même facetimer avec mes chiens ! J'aime savoir que je peux le faire.

Cara : Attends, ton chien a un téléphone ?

Halston : Eh oui. Je pense que c'est mon plus grand soutien et je suis d'accord avec Cara, l'âge n'a pas d'importance. Peu importe en qui tu peux trouver du soutien, et même en connaissant le casting depuis seulement quelques semaines, je sais que je pourrais les contacter pour quoi que ce soit. C'est vraiment quelque chose de rare.

Jaz : Absolument. C'est juste une question de trouver ta "team". Les gens qui te comprennent, qui t'aime et qui veulent le meilleur pour toi, d'avoir la possibilité d'aller voir ces gens quand tu as besoin qu'on te remette les pieds sur terre, où que tu as besoin d'un filet de sécurité ou même juste un câlin.

Cara, tu es un des visages Chanel, tu es aussi au casting de "Suicide Squad" en tant que méchante, comment fais-tu pour supporter la pression d'un emploi du temps aussi chargé ?

Cara : Je n'y pense tout simplement pas jusqu'à ce que je le fasse. Je n'aime pas trop penser à quelque chose avant que ça arrive ou que ce soit arrivé, parce que sinon tu peux être déçu. Alors que si tu ne penses qu'au moment présent, les choses sont toujours cools et tu te dis "OUI, je suis en train de le faire". Par exemple, je n'avais pas envie de croire en ce film jusqu'à ce que j'arrive sur le tournage, juste au cas où ça ne se ferait pas. Tu imagines comme ça aurait été triste ?

Est-ce que c'est dur de devoir vivre avec les attentes qu'on les gens par rapport à l'image public qu'ils ont de toi ?

Cara: C'est n'est pas le genre de réalité dans laquelle j'aime vivre. C'est juste arrivé. Evidemment, je ne vais pas être bête et poster des photos de trucs stupides, mais je ne vais pas non plus changer qui je suis. Je ne vais pas devenir quelqu'un que les gens voudraient que je sois juste parce que je suis dans un film. Je vais être moi-même, c'est à prendre ou à laisser.

Cara, tu te vois continuer à jouer la comédie, à faire du cinéma de façon "sérieuse" ?

Cara : C'est mon sixième film donc c'est plutôt sérieux déjà (rire). J'adore ça, c'est ma passion. Je rêve d'être actrice depuis que j'ai quatre ans. Je veux des rôles extrêmes, de gens fous, des rôles pleins de challenge.

Une dernière question avant de vous laisser retourner sur le tournage. John a dit que Margo était un genre de miroir pour les gens. Lorsqu'ils la voient, ils ne la voient pas elle mais ce qu'ils veulent croire. Est-ce que tu ressens la même chose ?

Cara: C'est tout à fait ça. L'autre jour je disais justement : 'J'ai l'impression d'être le reflet de tous les gens que j'ai rencontré' et je dis ça depuis que j'ai commencé. J'ai rencontré tellement de gens merveilleux que j'ai l'impression que tu finis toujours par en être le reflet.

As-tu l'impression que les gens ne savent pas vraiment qui tu es ?

Cara: Même moi je ne sais pas vraiment qui je suis (rires).

"La Face Cachée de Margo" au cinéma le 12 août.

MBM

"La Face Cachée de Margo".
À ne pas rater