Accueil
Mode
Accessoires
Chaussure
Lingerie
Maillot de bain
Morpho
Street Style
Fashion week
Sélection
Beauté
Maquillage
Manucure
Soins
Bien-être
Coiffure
Vernis
Rouge à lèvres
Frange
Balayage
Lissage
Brushing
Coloration
Coiffure afro
Tous les dossiers
Joaillerie
Horlogerie
Mariage
Coiffure de mariage
Maquillage de mariage
Célébrités
1 Star, 1 Style
Copier le look !
Match de look

Homeland : Et si la saison 4 était la meilleure de la série ?

Dans la saison 4 d'"Homeland" qui sort en DVD ce 22 avril, on repart de zéro ou presque. Après la mort de Brody, et des saisons 2 et 3 somme toute assez moyenne, il a fallu tout réinventer, ou presque. Et on peut dire avec une certaine jubilation que la quatrième saison remplit parfaitement sa mission.

Après des saisons 2 et 3 qui nous avaient plus que laissés sur notre faim et qui laissait entrevoir une mort certaine de la série, la saison 4 d'"Homeland" qui sort ce 22 avril en DVD montre que les scénaristes, confrontés à un choix périlleux, ont réussi leur mission : ils ont tout bonnement tout relancé.

Rappelons-nous, le pitch principal était le suivant : "Un soldat américain rentre aux USA après 8 ans de captivité en Irak, mais pourrait bien être devenu un terroriste". En tuant Brody en fin de saison 3, il fallait complètement réinventer l'histoire sans perdre la force des personnages. Mission accomplie dans cette saison 4. "Homeland" est redevenue une série qui nous a tenus en haleine tout au long de ses douze épisodes. Pourquoi ? La réponse est finalement assez simple. Les scénaristes, sans aller jusqu'au reboot, se sont affranchis des cadres strictes du postulat de départ pour aller au bout de leurs idées. Résultat, la série reprend de l'épaisseur et surtout, là où elle était dépendante du duo Nicholas Brody (Damian Lewis) et Carrie Mathison (Claire Danes) pour densifier ses intrigues, sa nouvelle mouture permet à Peter Quinn (Rupert Friend), Fara Sherazi (Nazanin Boniadi) et Saul Berenson (Mandy Patinkin), entre autres, de s'accaparer chacun une bonne partie de la narration.

Plusieurs filets d'eau pour former un fleuve...

Le génie est là. A tel point que durant les premiers épisodes, on cherche le point commun qui va fatalement réunir les histoires de chacun. Il ne sera trouvé qu'en fin de parcours au gré de quelques épisodes plutôt mouvementés. Du coup, la saison 4 d'"Homeland" n'est pas une histoire mais une multitude d'histoires. C'est parfois chaotique et accidenté, mais comme ne voit pas forcément le rapport, on s'accroche pour comprendre et aussi parce que l'action est particulièrement au rendez-vous, dans cette traque des terroristes post-11 septembre qui conduit tout ce beau monde de Kaboul à Islamabad, loin des intrigues de palais de Langley (quoi que...). Multiple, exigeante, complexe, parfois surchargée en émotion ou en explosion, la série a totalement oublié son cadre initial pour s'épanouir et retrouver une dynamique salutaire alors qu'on la pensait plutôt sur la fin. Non seulement cela lui permet de regagner de la crédibilité aux yeux des professionnels du renseignement, mais surtout de reconquérir un public qui commençait sérieusement à s'en désintéresser. On dit souvent que "ce sont les petites histoires qui font la grande histoire", ça n'a jamais été plus vrai que pour cette saison 4 d'"Homeland" et on n'attend désormais plus qu'une chose : la suite !

"Homeland Saison 4", la bande-annonce.
À ne pas rater