"J'ai travaillé avec des gens comme ça [qui ont réussi grâce à leurs parents], ils sont nuls", déclare sans détour Gigi Hadid. Pourtant, ils sont nombreux à penser que c'est aussi le cas de Gigi, dont on ne peut oublier la richissime famille influente.

Quelques mois plus tôt, c'était Kendall Jenner qui se mettait nombre de ses collègues mannequins à dos alors qu'elle revendiquait le fait de choisir de ne faire que quelques défilés au lieu d'une trentaine par saison, comme d'autres. Entre privilèges et véritable accomplissement, retour sur le cas des deux mannequins stars.

Gigi Hadid et Kendall Jenner : un milieu privilégié et influent

Il est impossible de nier l'influence de leur background respectif dans la carrière des deux tops. Gigi Hadid n'est autre que la fille de l'homme d'affaires Mohamed Hadid, mais surtout de l'ex-mannequin Yolanda Hadid, reconvertie en star de la téléréalité. Quant à Kendall, inutile de présenter sa famille : membre du clan Kardashian, sa médiatisation était déjà toute assurée.

Fortune mais surtout contacts dans l'industrie, voilà deux atouts de taille pour lancer la carrière de mannequin des deux jeunes femmes... et s'attirer de nombreuses critiques !

Gigi Hadid et Kendall Jenner : deux bosseuses

Lors d'un événement pour le lancement de sa collaboration avec Reebok, Gigi Hadid a décidé de s'adresser à ses détracteurs en expliquant : "Les gens disent que je ne mérite pas d'être où j'en suis car je viens d'une famille qui a réussi, mais mes parents étaient des bosseurs... Mon père était un réfugié, ma mère vivait dans une ferme, elle est partie à New York et a travaillé pour envoyer de l'argent à sa famille. Ils se sont tués au travail et m'ont donné cette vie grâce à leur travail, donc je bosse dur pour honorer cela."

Car dire que Gigi ou Kendall n'ont pas dû travailler pour bâtir leur empire semble un peu simple. Si le bagage familial de Jenner a pu être un avantage, elle aussi dû faire face à une certaine hostilité du monde de la mode qui a mis du temps à accepter les Kardashian en son sein.

Difficile aussi de les blâmer quand on sait la fascination du public pour les "enfants de" et l'attrait des marques pour des visages à fort potentiel de likes et follows virtuels. Il faut donc voir un beau coup de pouce mais aussi une véritable volonté dans la réussite des deux jeunes femmes, qui ont su devenir en plusieurs saisons des actrices incontournable du secteur de la mode.

Plus que des it-girls, elles sont aujourd'hui des femmes d'affaire à succès. C'est peut être plutôt ce joli exploit que l'on devrait célébrer plutôt que de critiquer des femmes qui réussissent ? Si les reprendre quand elles semblent oublier que tout le monde n'a pas leur chance est justifié, attaquer leur travail ne l'est absolument pas.

Clément Laré