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Le yoga peut-il améliorer nos cycles et notre fertilité ?

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Avec la libération de la parole féminine en cours depuis quelques mois, on n'a jamais autant entendu parler de règles, d'endométriose et de cycles irréguliers. Et comme le timing fait bien les choses, le "fertility yoga" vient de débarquer. Mais qu'est-ce donc ? On a rencontré Charlotte Muller, qui l'a importé des Etats-Unis et l'enseigne depuis peu à Paris. 

Depuis quelques mois, ça bouge côté intimité féminine. Les applications pour mieux vivre ses règles se multiplient, la culotte de règles révolutionne notre cycle et on voit des clitos partout. Bref, on parle enfin de tout ce qui a longtemps été caché : les règles font mal (parfois ça cache une maladie, l'endométriose), ne sont pas sales et peuvent nous mener la vie dure, comme quand elles se font très irrégulières sans qu'on sache bien pourquoi - coucou les OPK (pour Ovaires Poly-Kystiques).

Ce syndrome il y a peu encore inconnu touche aujourd'hui 1 femme sur 5 (!) et se matérialise par des règles très espacées voire absentes, ainsi qu'une absence d'ovulation. De quoi stresser plus d'une femme, surtout si elles ont un projet bébé. Ça a d'ailleurs été le point de départ de la petite révolution qu'a connu la vie de Charlotte Muller, qui enseigne aujourd'hui le fertility yoga à Paris.

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Cette ancienne juriste a roulé sa bosse durant 7 ans dans des cabinets d'avocats et des entreprises du CAC 40 avant de prendre un virage à 180 degrés. Diagnostiquée OPK en 2013, elle a connu FIV et experts en fertilité féminine avant de découvrir le "yoga de la fertilité", enseigné depuis plus de 30 ans Etats-Unis. Adepte du yoga depuis ses études de droit, elle a peu à peu lâché sa vie de bureau pour se spécialiser dans cette discipline toute nouvelle chez nous mais déjà étudiée de près par d'éminentes universités comme Harvard, qui lui a consacré une étude en 2011. L'objectif : évaluer l'impact de cette pratique durant les 3 mois avant une FIV. Bilan : elle multiplie presque par 3 les chances de succès.

Attention, ce yoga n'est pas magique. C'est simplement une approche holistique qui permet aux femmes d'être à l'écoute de leur corps et de lâcher prise, dans une période qui peut être très stressante pour le corps comme l'esprit. "Le yoga de la fertilité est un yoga doux, qui ne 'chauffe pas', à l'inverse du power yoga ou du yoga vinyasa. On ne cherche pas à monter le rythme cardiaque ou à stresser l'organisme, qui secréterait alors des hormones telles que l'adrénaline ou la testostérone, qui sont mauvaises pour la fertilité", explique Charlotte.

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En pratique, le yoga de la fertilité se divise en deux parties, selon le moment où on se trouve dans son cycle. J5 à J14, c'est la phase "dynamique". Les positions sont celles du yoga hatha, qui sont enchaînées en douceur. "On privilégie les ouvertures de hanches. On travaille également beaucoup la respiration abdominale, très basse. Le souffle est lent pour calmer le mental et apaiser le système hormonal. On cherche aussi à détendre les tensions au niveau du psoas [muscle situé près de la hanche qui relie la jambe à la colonne vertébrale], des intestins et des ovaires.

En phase 2, de J15 à J28, les mouvements se font uniquement au sol. On évite toutes les torsions et les inversions. On cherche à favoriser la nidation et que la grossesse 'accroche'. On va plutôt étirer le plancher pelvien et chercher à calmer les anxiétés. C'est un yoga plus introspectif."

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Ce yoga doux est aussi celui que Charlotte pratique avec ses clientes atteintes d'endométriose (le tiers de sa clientèle). Ses cours accueillent aussi des femmes victimes d'une infertilité inexpliquée ou inscrites dans un parcours de PMA (procréation médicalement assistée).

Passionnée par le sujet, Charlotte Muller sait aussi s'entourer et saura vous sortir les noms des plus éminents spécialistes de la fertilité, qu'elle côtoie notamment lors de présentations de sa discipline. "La France est très en retard, mais on voit aujourd'hui une vague de médecins qui parlent du mode de vie.

Le mode de vie contemporain est toxique, entre le plastique, les pesticides, le stress et les perturbateurs endocriniens. La gynécologue Silvia Alvarez a mené en 2013 une étude sur l'impact de ces derniers sur la fertilité. Elle a établi qu'en les évitant et en adoptant un mode de vie sain (sans tabac etc), il y aurait 30% de grossesses en plus. Idem, en 50 ans, et alors que les produits chimiques ont été multipliés de 500%, le nombre de spermatozoïdes chez les hommes a baissé de moitié."

C'est cette approche holistique de la fertilité qu'elle cherche à mettre en avant, pour aider les femmes qui défilent dans son ancien appartement transformé en studio de yoga à apaiser leurs douleurs de règles, à mieux les vivre, à régulariser leurs cycles et à favoriser leurs chances de tomber enceinte. Il n'y a pas de remède miracle, mais se reconnecter à son corps tout en allégeant son esprit peut-être la clé pour plus d'une. Envie d'essayer ? On vous encourage à tenter l'expérience.

Plus d'infos et inscriptions ici.

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