
Une fille qui tombe amoureuse d'un bad boy sous le soleil de L.A., c'est le scénario d'un défilé Paul & Joe qui termine la Fashion Week parisienne sur des airs de Californie.
C'est à l'école des Beaux-Arts que Paul & Joe a clôturé cette Fashion Week parisienne printemps-été 2018. Un défilé au goût d'évasion qui donne envie des s'envoler pour Los Angeles après ce fou marathon fashion. Jaune, bleu ou orange incandescent répondent au blanc dans cette collection à porter en total look ou par touche pour vivre, nous-aussi, un Californian dream.

Direction la Californie
En backstage, Sophie Mechaly nous confie les inspirations de sa collection résolument nineties. Point de départ, trois films cultes de la décennie qui ont marqué la créatrice durant sa vingtaine : "Natural Born Killers" de Olivier Stone, "Sailor et Lula" de David Lynch et "3 femmes" de Robert Altman. Le tout remixé à la sauce Paul & Joe pour un défilé très romancé.
"Ce défilé, c'est l'histoire d'une jeune fille de la West Coast, issue d'une famille puritaine et qui tombe amoureuse d'un sublime mauvais garçon. Ils partent faire les 400 coups à Palm Spring et finissent avec un beau mariage à Vegas", explique Sophie.

Sur le podium, influence Californienne donc, et la toute première robe de mariée Paul & Joe, une nuisette asymétrique et déstructurée sublimée de dentelle de Calais. L'imprimé phare de la saison : de grosses fleurs, style papier peint, que l'on retrouve sur les filles... et les garçons qui défilent aussi. Des bad boys hommage à Nicolas Cage dont la créatrice était follement amoureuse.

Clément Laré