Interviewée par Bernard Poirette sur RTL, Fanny Ardant parle amours clandestines et anticonformisme. Et donne son avis sur la cacophonie autour de la rupture entre François Hollande et Valérie Trierweiler. Pour elle, ce qui est privé doit le rester.
Devant le battage médiatique autour du trio amoureux François Hollande-Valérie Trierweiler -Julie Gayet, tout le monde y va de son petit mot. Mieux, les journalistes ne ratent aucune occasion pour demander leur avis aux célébrités au cours d'interviews.
En pleine promotion de sa pièce de théâtre, "Des journées entières dans les arbres", écrite par Marguerite Duras, Fanny Ardant, parle de sa passion pour l'écrivaine, à tout jamais "subversive" selon elle. Et de dénoncer le conformisme latent de notre société, qui formate dès le plus jeune âge. Rebelle, l'icône du cinéma français ? Césarisée pour "Pédale douce", elle explique lutter en permanence pour demeurer un électron libre, et exprime un regret : ne jamais s'être engagée en politique.
"Ceux qui font de la politique n'ont pas de vie"
Pour elle, ce milieu est "sans retour". On ne peut s'y lancer à la légère, ni ne pas s'y consacrer entièrement, au point de s'y laisser engloutir au péril de sa vie privée. Elle a préféré le cinéma et son indépendance, elle qui reste si discrète dans les médias. Avec son phrasé si particulier, elle parle d'amour au micro de Bernard Poirette. Et se moque de son image BCBG. "On n'a jamais l'air de ses idées", affirme-t-elle. Celle qui se rêvait coiffeuse dans un village d'Italie assure "qu'un homme et une femme qui s'aiment toute leur vie, c'est plus beau que n'importe quel chef-d'oeuvre".
"Les amours doivent être clandestins"
Aménée à commenter l'actualité française et le micmac au coeur de l'Elysée, Fanny Ardant soutient que "la vraie vie est souterraine", si bien que la vie privée doit le rester, loin du regard des médias. Un avis qui tranche avec l'attitude des médias, qui se repaissent de la vie amoureuse de François Hollande. Quand Bernard Poirette lui demande si ce n'est pas là le travail des journalistes, l'actrice répond "non". "Le président, dans ses amours, c'est monsieur ou madame tout le monde". Quant à l'attirance des femmes envers le pouvoir, elle dit ne pas la comprendre. "Moi, je préfère un camionneur à un président de la République".
