
Le live show annuel d'Etam est prévu pour le 25 septembre 2018 ! Pour découvrir tout avant tout le monde, l'équipe de Puretrend s'est rendue dans le Tech Center... à l'endroit où tous les modèles du défilé sont fabriqués. Invitation dans les coulisses !
À Lille, c'est dans un univers rempli de dentelle et de matières délicates que l'on pénètre. Le Tech Center d'Etam permet de modéliser les modèles de lingerie de toutes les collections mais aussi d'en réaliser les prototypes. En un an, on y crée simplement plus de 1 000 nouvelles références et près de 5 000 prototypes.
Mais pendant et avant le Live Show, c'est une autre ambiance qui règne dans ces ateliers. Près de 80% du personnel est dédié à cet événement et s'affairent pendant 3 mois à imaginer la parfaite collection de défilé. Le but est simple ? Montrer aux clients le savoir-faire de cette marque qui existe depuis 102 ans.
Comment Etam prépare son défilé ?
Pour son show annuel, la marque commence par imaginer un thème autour duquel s'articuleront 5 tableaux. Au total, près d'une centaine de silhouettes devront défiler aux côtés des stars invitées pour l'occasion. Les stylistes dessinent tout d'abord plusieurs croquis et c'est ici que le travail du Tech Center débute. Ensemble, ils doivent trouver les bonnes matières et les coupes possibles pour rendre les dessins réels. Lorsque la silhouette est validée, l'approvisionnement commence puis la modélisation sur ordinateur. Sur la base d'une morphologie dite "moyenne" taille 40 / poitrine 90B, on essaye ensuite les premiers prototypes sur mannequin vivant. Enfin, chaque modèle est cousu ou brodé dans l'atelier sous l'oeil avisé des professionnels (qui sont parfois là depuis près de 40 ans). Et à moins d'une semaine du show, il paraîtrait même que l'administration se met à coudre des culottes !


Cette année, le show se déroule le 25 septembre et risque de réserver bien des surprises ! Certaines pièces seront même vendues directement sur le e-shop juste après le Live Show. On a hâte de pouvoir porter la même lingerie que l'égérie Constance Jablonski.
Pauline Arnal