
Emily Ratajkowski qui a l'habitude d'enflammer Instagram avec ses photos de plus en plus osées dévoile cette fois son minois à 16 ans. Un cliché où on lui donnerait déjà 24 ans. Mais ne comptez pas sur elle pour s'excuser de son image de "fille sexuelle" !
La semaine dernière c'est nue et plus féministe que jamais qu'Emily Ratajkowski se révélait. En effet, la bombe a écrit un essai pour la newsletter de Lena Dunham, intitulé "Baby woman" et dans lequel elle traite de la définition de "sexy". Sur Instagram, le mannequin qui assume à 100% son image de "fille sexuelle" relance le débat en postant un selfie d'elle à 16 ans. Un cliché où la torride Emily fait dix ans de plus.
Emily Ratajkowski, sexy à 16 ans et alors ?
A voir la dernière photo postée sur le compte Instagram d'Emily Ratajkowski, on pourrait penser que le selfie a été pris ces jours-ci. Ce n'est qu'à la mention du "16" en hashtag qu'on comprend qu'il s'agit en réalité d'un cliché d'elle à l'adolescence. Maquillage très marqué et lèvres habillées d'un rouge à lèvres très clair, la belle brune fait dix ans de plus... et alors ?
Si l'adolescente était très sexy pour ses 16 ans, doit-on la blâmer pour ça ? C'est exactement de ce sujet que la belle traitait dans son essai "Baby woman", qu'on retrouve en mention dans ses hashtags. "Les gens partent du principe que les femmes sensuelles sont vulgaires, parce qu'être sexy signifie jouer avec les désirs des hommes", expliquait-elle dans son texte, "Pour moi, 'sexy' est un genre de beauté, une sorte d'expression individuelle, qui doit être célébrée et qui un signe merveilleux de féminité".
"On fait comprendre aux adolescentes que les femmes 'sexy' sont celles des films porno ou les célébrités retouchées sur Photoshop"
Dans ce même texte Emily Ratajkowski partage un souvenir d'enfance qui l'a marqué et dénoté déjà de la sensualité que rejetait déjà le mannequin et très tôt.
"Quand j'avais 13 ans, un membre de ma famille est venu me voir jouer dans une pièce de théâtre, se souvient-elle. Je me sentais jolie, j'étais bronzée, j'avais du gloss, je portais un top rouge à boutons par-dessus mon soutien-gorge et une minijupe avec une fermeture Éclair de chez Forever 21. Plus tard, pendant le dîner, cette personne a sangloté devant ma mère et moi ; elle était inquiète pour moi, elle s'inquiétait du regard que les hommes portaient sur moi, parce que je portais ce que je portais. Elle m'a expliqué que je devais faire attention", a-t-elle raconté. Heureusement, élevée dans l'ouverture d'esprit, la bombe avait déjà confié que sa mère lui avait appris à "ne pas [s]'excuser de [son] côté sexuel".
Si elle montre parfaitement comment les jeunes filles sont élevées différemment et la manière dont elle en a elle-même souffert, elle ajoute avec force : "Pourquoi insinue-t-on que le sexe est quelque chose que les hommes prennent aux femmes et que les femmes abandonnent ? On fait comprendre aux adolescentes que les femmes 'sexy' sont celles des films porno ou les célébrités retouchées sur Photoshop. Est-ce là le seul exemple de sensualité que nous allons offrir aux jeunes femmes ? Où les filles doivent-elles regarder pour trouver des femmes indépendantes qui décident quand et comment elles veulent se sentir sensuelles ? Même si le fait d'être réduite à sa sexualité par le regard de la société est dévalorisant, il devrait y avoir un espace où les femmes peuvent se sentir sexy quand elles le souhaitent".
A seulement 24 ans, le mannequin fait preuve d'une grande maturité et se fait modèle pour les jeunes femmes sur lesquelles pèsent de nombreuses pressions sociales.