
Comme dans un rêve, les mannequins ont défilé lundi 23 janvier dans le jardin-labyrinthe imaginé par Dior dans le musée Rodin. Revue de collection féérique.
L'ambiance déjà, avec miroir au plafond et parterre végétal, est un véritable tour de maître. Pour son premier défilé Haute Couture en tant que directrice artistique, Maria Grazia Chiuri a voulu frapper un grand coup. Et on peut dire que c'est réussi. Chaque silhouette est plus luxe que la précédente, chaque tenue nous transporte. Pour un final en beauté, Dior ose même miser sur Ruth Bell, la top androgyne la plus "in" du moment. Zoom sur 5 détails du défilé qui ont fait la différence.
Le tailleur réinventé
Le tailleur "Bar" représente l'ADN même de la maison Dior. Aujourd'hui, la DA interprète cette pièce masculine avec des codes plus contemporains. Décomposé, recomposé : la veste de blazer devient cape, le pantalon de tailleur se transforme en jupe-culotte ou en jupe plissée.

Le masque, nouvel accessoire mode ?
L'an dernier, le diadème avait fait le show sur le catwalk. Désormais, c'est un nouvel accessoire bien plus original qui se démarque. Chez Dior, les mannequins portent des masques à mi-chemin entre le costume de super-héroïne et les lunettes élégantes.

La dimension féerique
Fascinée par l'image du labyrinthe, Maria Grazia Chiuri a voulu créer un vrai conte féerique au coeur d'un jardin luxuriant. Le chemin et les tenues sont parsemés de fleurs, les matières et les couleurs évoquent le passage des saisons et de la vie. Et pour ajouter une touche de rêve, les robes de soirée s'habillent d'imprimés aux accents divinatoires. Le moment de s'évader ?

L'esprit jogging, le matelassé : un brin de street dans le luxe
Toujours à l'écoute des tendances du moment, Dior met un pied dans le monde du streetwear tout en gardant sa technique et son ADN classique chic. Une robe longue rouge et totalement matelassée n'est pas sans nous rappeler la vague de doudounes qui s'est abattue dans la rue en 2016 et un pantalon souligné d'une bande rouge sur le flanc éveille en nous des envies de jogging luxe.

L'art du plissé
Technique toujours parfaitement maîtrisée, les petites mains de Dior prouvent une nouvelle fois que la perfection du vêtement existe. Sur ce show, c'est le pli qui fait sensation. Entre robes longues lamées et tulle évanescent, le plissé fait un sans-faute sur toutes les matières. La preuve de sa supériorité.

Pauline Arnal