Accueil
Mode
Accessoires
Chaussure
Lingerie
Maillot de bain
Morpho
Street Style
Fashion week
Sélection
Beauté
Maquillage
Manucure
Soins
Bien-être
Coiffure
Vernis
Rouge à lèvres
Frange
Balayage
Lissage
Brushing
Coloration
Coiffure afro
Tous les dossiers
Joaillerie
Horlogerie
Mariage
Coiffure de mariage
Maquillage de mariage
Célébrités
1 Star, 1 Style
Copier le look !
Match de look

Crazy Amy : une comédie romantique déjantée avec Amy Schumer

"Crazy Amy", le nouveau film de Judd Apatow avec Amy Schumer qui l'a aussi écrit est une comédie romantique déjantée qui dépoussière un peu le genre.

"Crazy Amy" a été écrit par son actrice principale, Amy Schumer et, sans que l'histoire ne soit totalement autobiographique, elle a certainement dû puiser son inspiration autour d'elle. Réalisée par un maître du genre, Judd Apatow ("Mes meilleures amies", "En cloque mode d'emploi"), cette comédie romantique nerveuse et délirante renouvelle le style en le dépoussiérant, même si elle en garde les codes narratifs. L'histoire d'amour est forte, mais on rit beaucoup et le film offre une galerie incroyable de rôles secondaires parmi lesquels LeBron James, la grande star du basket chez qui l'on découvre une sacrée dose d'humour.

Depuis sa plus tendre enfance, le père d'Amy n'a eu de cesse de lui répéter qu'il n'est pas réaliste d'être monogame. Devenue journaliste, Amy vit selon ce credo – appréciant sa vie de jeune femme libre et désinhibée loin des relations amoureuses, qu'elle considère étouffantes et ennuyeuses ; mais en réalité, elle s'est un peu enlisée dans la routine. Quand elle se retrouve à craquer pour le sujet de son nouvel article, un brillant et charmant médecin du sport nommé Aaron Conners, Amy commence à se demander si les autres adultes, y compris ce type qui semble vraiment l'apprécier, n'auraient pas quelque chose à lui apprendre.

Un quelque chose de Bridget Jones

En fait, le film est peut-être un peu plus compliqué que le pitch veut bien le laissait paraître. Amy est une sorte de Bridget Jones trash avec qui elle partage une silhouette rondelette et un amour légèrement inconsidéré pour l'alcool. En plus de tout cela, Amy fume pas mal de weed et couche avec le premier qui lui tombe sous la main, ou presque. Mais, contrairement à Bridget Jones, Amy ne cherche pas l'amour, persuadée qu'il n'existe pas et que si jamais ça devait quand même exister, ce ne serait pas pour elle. Alors, quand elle tombe sur Aaron Conners, un chirurgien réputé qu'elle doit interviewer, elle couche d'abord avec lui avant de découvrir une sensation nouvelle qui se développe en elle : l'amour ! Surprise voire apeurée, Amy qui n'a pas l'habitude du couple – elle se moque d'ailleurs allégrement de sa soeur qui mène une vie plus "normale" - déraille et, malgré la bienveillance d'Aaron face à son caractère, fout évidement tout par terre. Classique dans une comédie romantique américaine, la structure du film ne déroge pas au schéma : amour – rupture – retrouvailles, mais Amy et surtout la galerie des personnages qui l'entourent sont tellement fous que cela passe finalement au second plan.

L'importance des seconds rôles

Car, s'il y a un point sur lequel il faut bien insister, ce sont les rôles secondaires parce qu'ils contribuent vraiment au succès du film. Entre un Lebron James riche à millions, mais totalement radin et prêt à tout pour protéger son ami, un John Cena (un grand champion de catch) en culturiste efféminé, une Tilda Swinton en rédactrice en chef complètement barrée, on n'a pas un instant de répit. D'autant qu'Amy ne laisse pas sa part au chien et multiplie les situations comiques. Bref, si la construction est un peu convenue, on oublie rapidement ce détail parce qu'on rit franchement et qu'on éprouve évidemment de l'empathie pour les personnages. Et si le happy end est évident, il fait vraiment plaisir !

Grégory Curot

À ne pas rater