
Les vacances, en théorie, c’est fait pour se reposer et se remettre d’aplomb. Mais selon une étude scientifique sur le sujet, il y aurait une durée minimale à respecter pour vraiment en profiter. On vous dit tout.
Ça y est, les vacances sont déjà bien entamées. Mais si (comme nous) vous êtes déjà partie un peu et que vous avez déjà tout oublié, il y a peut-être une raison à cela : vous n'avez pas pris assez de jours d'affilée. C'est en tout cas ce qu'affirme une étude très sérieuse sur le sujet, publiée par des chercheurs néerlandais dans la revue Journal of Hapiness Studies.
Comptez au moins plus d'une semaine
Pour trouver la bonne estimation, les spécialistes ont étudié en continu le comportement et les réponses de 54 participants, partis en vacances sur une période de 15 à 34 jours, en se basant sur six points bien précis : la santé, la fatigue, la satisfaction, l'humeur, la tension et le niveau d'énergie.
Une observation méticuleuse qui leur a permis de constater que l'état de santé globale et le bien-être ressenti grimpaient rapidement dès le début des vacances, mais qu'ils n'arrivaient à leur paroxysme qu'au 8ème jour. Vous l'aurez compris, si vous voulez rentrer complètement requinquée au bureau, il va donc falloir rester plus d'une semaine sur place.
Attention toutefois à ne pas cramer tous vos congés payés d'une seule traite. Car selon les scientifiques, des breaks réguliers seraient beaucoup plus bénéfiques qu'une seule pause de trois semaines en plein été et quelques petits week-ends par-ci par-là le reste de l'année, par exemple. En gros, pour résumer la situation, on essaye de passer en moyenne 10 jours en vacances, histoire de se relaxer vraiment, pour s'autoriser d'autres vacances dans un avenir pas trop lointain. Et surtout, avoir encore des jours à poser au bureau (ça part si vite !).
Et parce qu'on n'a rien sans rien, les chercheurs conseillent aussi d'essayer au maximum de s'adonner à des activités plaisantes mais aussi relaxantes. On vous offre notre petit guide estival pour vous aider à lever le pied.
Audrey Salles-Cook