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Coluche expliqué aux nuls en sept points

Tout le monde pense connaître Coluche, mais savez-vous tout de lui ? Retour sur ce personnage atypique en sept points, du Café de la Gare à sa passion pour la moto, en revenant sur ses différents scandales et sa quête de justice.

Coluche et la politique

Coluche et la politique, c'est une longue, très longue histoire. Foncièrement orienté à gauche, il déteste l'injustice et souhaite aider le plus grand nombre de Français, notamment ceux qu'il appelle les "rejetés par la société" comprendre "les chômeurs, les pédés, les nègres, les faiseurs de patins à roulettes, les appelés du contingent et tout ça... sont des gens qui, pour l'instant, sont des gens qui sont rejetés par la société, qui ne valent rien pour les politiques, même pour les mecs de gauche" (source : francetvinfo.fr). Dans ses sketchs, l'humoriste n'hésite pas à épingler les hommes politiques. On se souvient notamment de certaines de ses citations comme : "La politique, c'est pas compliqué, il suffit d'avoir une bonne conscience, et pour cela il faut juste avoir une mauvaise mémoire !" Ou encore : "Le mois de l'année où le politicien dit le moins de conneries, c'est le mois de février, parce qu'il n'y a que vingt-huit jours."
Coluche et les hommes politique.

En 1980, il annonce son intention de se présenter aux élections présidentielles de 1981. Si cela ne devrait être qu'un gag, il recueil tout de même 16% d'intentions de vote. En avril 1981, il se retire finalement de la course mais les politiciens ont eu peur de la sérieuse "menace" que représentait l'humoriste.
Coluche annonce être candidat aux élections présidentielles de 1981.

Lors des César de 1985, Alain Delon reçoit le César du meilleur acteur pour son rôle dans "Notre histoire" de Bertrand Blier. N'étant pas présent à la cérémonie, c'est Coluche qui parle à sa place et lit une lettre laissant croire que c'est l'acteur qui l'a écrite. A priori retenu "à Lausanne" (on note l'évocation de l'évasion fiscale en Suisse), Alain Delon prendra "le César la semaine prochaine car je compte venir à Paris pour voter socialiste aux cantonales". Le public, comme Nathalie Baye à ses côtés, sont hilares.
Coluche et la "lettre" d'Alain Delon aux César de 1985.
Dans sa quête de justice, mais surtout dans le but de venir en aide aux plus démunis, il fonde les Restos du Coeur en septembre 1985. Si cette action ne devait qu'être temporaire, l'association existe depuis maintenant 29 ans. Il est également à l'origine de la "Loi Coluche", votée en 1988 qui permet à ceux qui font un don à des organismes d'aide aux personnes en difficulté, d'obtenir une réduction d'impôt sur le revenu correspondant à 75% de la somme donnée.
Coluche, fondateur des Restos du Coeur.
Coluche, fondateur des Restos du Coeur.

Coluche, des sketchs inoubliables

Dans la liste des sketches inoubliables de Coluche, il y en a un paquet. Mais si on ne devait en retenir trois, ce serait incontestablement "C'est l'histoire d'un mec", "Le Schmilblick" et la leçon de violon avec les gants de boxe.
Coluche et son sketch "C'est l'histoire d'un mec".
Coluche et "Le Schmilblick".
Coluche joue au violon avec des gants de boxe.


Coluche, l'acteur

Coluche savait faire rire, mais il excellait aussi dans l'art dramatique. S'il a effectivement obtenu quelques des rôles dans des comédies comme "L'aile ou la cuisse" avec Louis de Funès ou encore "Banzaï", il change de registre et surprend tout le monde avec "Tchao Pantin". Pour son interprétation du personnage de Lambert, il obtient en 1984, le César du meilleur acteur masculin. Une véritable consécration du 7ème Art pour ce personnage habitué à provoquer l'hilarité.
Coluche dans "Tchao Pantin" de Claude Berri.


Le café-théâtre et la radio...

L'histoire du Café de la Gare ressemble un peu à celle du Splendid. En 1969, une bande de copains décident de restaurer cette vieille fabrique de ventilateurs dans le 14e arrondissement de Paris (avant de déménager dans le 4ème arrondissement en 1971). Le Café de la Gare ouvre officiellement en juin 1969 avec ses acteurs et fondateurs : Romain Bouteille, Coluche, Sotha, Patrick Dewaere, Miou-Miou ou encore Henri Guybet. Il s'agit d'un café-théâtre comme il en existe beaucoup à l'époque dans lequel ils présentent une série de sketches écrits par l'ensemble des acteurs. "Allume, j'étouffe..." est le tout premier spectacle de cette troupe. Mais en 1970, suite à une violente dispute avec Bouteille et Patrick Dewaere, Coluche se voit contraint de quitter le Café de la Gare. Finalement, ce sera l'occasion, pour lui, de voler de ses propres ailes, un mal pour un bien.
Coluche et le Café de la Gare.
Avec Robert Willar et Gérard Lanvin, il a canime "On n'est pas là pour se faire engueuler" sur Europe 1, en 1978 et 1979. Mais sa grande gueule aura raison de lui et Coluche devra quitter l'émission. En 1980, il arrive sur RMC de 12h-13h. Mais là encore, l'expérience tourne court et quitte la radio après quinze jours d'antenne.
En 1981, il participe au lancement de la radio RFM et anime l'émission "L'humour continue pendant les travaux" dans laquelle il fait absolument tout ce qu'il veut. Malheureusement, et à cause de différentes clauses non respectées, la station sera brouillée par les autorités pendant 423 jours à partir de novembre 1981. En signe de protestation, Coluche se déguise en père Noël le 24 décembre 1981 et se rend au ministère de la Communication. Là, il dépose au pied du sapin un amoncellement de lettres et pétitions demandant l'arrêt des brouillages destinées à Georges Fillioud, alors le ministre de la Communication. Sans succès.
Coluche et la radio
Coluche et la radio


Coluche, l'homme à la salopette bleue rayée

Comment parler de Coluche sans parler de son nez rouge mais surtout, de sa salopette rayée bleu ciel (qui provient d'Emmaüs) et son T-shirt jaune ? C'est un peu comme Michou et son costume bleu : des indissociables. C'est avec elle qu'il monte sur scène, et notamment en 1974 lorsqu'il se produit à l'Olympia dans le spectacle "Mes adieux au music-hall". Il y parodie des stéréotypes de personnes comme des beaufs grossiers, incapables de s'exprimer correctement, haineux, racistes... La salopette fait partie intégrante de son personnage, c'est bien plus qu'un costume.
Coluche, l'homme à la salopette bleue rayée et le t-shirt jaune.
Coluche, l'homme à la salopette bleue rayée et le t-shirt jaune.


Coluche, un recordman de vitesse en moto

Coluche était un grand amateur de moto. En septembre 1985, il bat le record du monde à moto de vitesse du kilomètre lancé sur piste, en atteignant 252,087 km/h sur le circuit de Nardò, en Italie. Il prévoit de faire encore mieux l'année suivante, en 1986, mais le 19 juin 1986, l'humoriste percute un camion avec sa moto. L'accident lui est fatal.
Coluche était un passionné de motos.
Coluche était un passionné de motos.



L'homme au parfum de scandale

Dans les années 80, Patrick Sabatier présente "Le jeu de la vérité" sur TF1. Le but est simple : un invité qui fait l'actualité doit répondre à des questions en direct posées par le public de la salle ou par téléphone, et promet de ne dire que la vérité. Néanmoins, l'invité dispose de deux jokers. Plusieurs célébrités refusent de se prêter au jeu tant elles craignent les questions trop gênantes. Lorsqu'il est invité sur le plateau de l'émission en 1985, Coluche utilise dès le début ses deux jokers et répond sans filtre à toutes les questions des spectateurs et téléspectateurs avec sa gouaille légendaire. Une prestation qui aura marqué l'émission.
Coluche dans "Le jeu de la vérité" du 17 mai 1985 .

Le 25 septembre 1985, Coluche et Thierry Le Luron décident de se dire "oui" pour le meilleur et surtout pour le rire. Si on a pu croire qu'il s'agissait d'un acte militantisme pour le mariage gay, il n'en est rien. Ce faux mariage n'est en fait qu'un pied de nez à l'union très médiatisée d'Yves Mourousi avec Véronique D'Alençon, car le présentateur du 13 heures de TF1 était connu pour être un habitué des bars gays de la capitale. Lors de leur discours de mariage, Coluche et Thierry Le Luron expliqueront même : "Notre mariage est bidon. Nous n'avons pas le peur de le dire, nous".
Mariage de Coluche et de Thierry Le Luron en 1985.
Mariage de Coluche et de Thierry Le Luron en 1985.
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