Si Ashley Graham s'est définitivement imposée comme la figure de proue du mouvement body positive - notamment du fait de sa notoriété - elle n'est pas la seule à mener le combat. En effet, une nouvelle génération de jeunes femmes se démarque sur Instagram, prête à démonter les diktats et les idéaux de beauté une bonne fois pour toute. Zoom sur ces jeunes mannequins "plus size" à suivre au plus vite sur Instagram !
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Lulu Bonfils
Révélée grâce à la toute jeune marque de lingerie Savage x Fenty, Lulu Bonfils a vu l'une de ses photos tourner dans tous les médias web du monde entier. Archétype de la "fille cool" par excellence, la belle blonde est surtout militante body positive. A seulement 18 ans, la jeune femme a tout d'une icone du mouvement et représente parfaitement cette nouvelle génération de femmes qui n'est pas prête à se laisser intimider par les standards de beauté et qui lutte pour y mettre fin.
Bree Kish
Régulièrement comparée à Ashley Graham, Bree Kish s'impose par son charisme magnétique et sa confiance en elle. A 21 ans, elle est d'ailleurs déjà mannequin pour plusieurs marques de sous-vêtements et de maillots de bain. Même le célèbre magazine Sports Illustrated et son édition Swimsuit en a fait sa muse.
Felicity Hayward
Mannequin "plus size" anglaise, Felicity Hayward est une militante body positive convaincue. La blonde peroxydée de 29 ans est même à l'origine du mouvement "Self Love Brings Beauty" lancé sur les réseaux sociaux. Elle a également été modèle pour L'Oréal, Missguided ou encore I-D. Sur son compte Instagram, elle prône l'amour de soi et la tolérance, rendant honneur récemment à ses vergetures ou encore en piquant un coup de gueule contre les "bodyshamers".
"Pour le couple assis sur la plage qui se moque et prend des photos de moi et de mes amis profitant de nos vacances en bikinis, je vais rester devant vous pendant 15 minutes et prendre cette photo qui claque parce que mon corps est tout aussi digne que le tien, chérie", a-t-elle écrit, "Ce n'est pas parce que vous avez un corps tonique que vous méritez plus de respect. Se comparer est ce qui nous blesse et moi j'ai décidé de vivre une vie heureuse, pendant ce temps vous pouvez continuer à vous battre contre vos propres insécurités." Le tout accompagné une photo d'elle en string de bain. On adore.
Audrey Ritchie
C'est également par le biais de la campagne de lingerie Savage x Fenty qu'Audrey Ritchie a été mise en avant. Elle apparaissait ainsi sulfureuse dans une vidéo qui annonçait le la gamme de la nouvelle marque signée Riri, dans laquelle on pouvait l'entendre dire : "J'ai des seins énormes. Je faisais déjà un bonnet E au collège. Quel que soit le sexe avec lequel vous choisissez d'avoir des rapports sexuels, vous devriez être fier et vous trouver sexuellement."
Par ailleurs, la mannequin est également militante body positive sur son compte Instagram où elle partage de nombreux posts dans lesquels elle prône l'amour de soi tout en partageant sa propre expérience. "J'AIME mon corps. Je suis fière d'être comme je suis. Chaque 'imperfection' me rappelle que je suis réelle, vraie et une femme. Je ne me rabaisserai pas pour gagner l'acceptation de tout le monde. Parce que la réalité est que tout le monde ne m'aimera pas, et c'est cool. (...) J'aimerais que ce message surpasse les tutoriels de maquillage ou les tutos qui nous apprennent à prendre la photo Instagram 'parfaite'. Pour l'instant, je suis une petite voix qui souhaite faire entendre aux femmes du monde entier qu'elles sont belles et dignes", peut-on lire sous l'un de ces fameux posts.
Vivian Eyo-Ephraim
Vivian Eyo-Ephraim a fait le buzz en posant pour la gamme Curve d'Asos dans un bikini jaune. Il faut dire que la mise en avant d'une mannequin noire et "plus size" reste encore très rare. Avec son corps de déesse callipyge, cette jeune Britannique vient briser les vieux diktats qui veulent que les femmes grosses aient pour interdiction de porter un bikini ficelle car ça ne les mettrait pas en valeur, selon certains. Interrogée par Metro UK suite au buzz mondial de ses photos pour Asos, elle confiait ainsi : "Le monde est un endroit très divers. Il est nécessaire que les consommateurs voient des marques qui représentent et reconnaissent toutes les ethnies, toutes les tailles, toutes les formes. Nous voulons être représentées, célébrées et reconnues."
Jay Krakower
Devenue égérie Nastygal, Jay Krakower a fait mouche. La jeune femme très engagée du côté des réseaux sociaux s'est ainsi fait remarquer notamment par un cliché où elle arbore un body argenté très échancré de la marque, déclenchant évidemment des réactions épidermiques du côté des haters. Mais Jay ne se démonte pas face à ceux qui sont encore imprégnés des diktats. Comme pour toutes celles citées dans cet article, elle est bien décidée à montrer que la beauté est multiple et non stéréotypée.
Dans l'interview donnée au blog de Nastygal, elle déclare ainsi : "Quand j'étais plus jeune, j'étais constamment victime de tentatives d'intimidation à cause de mon poids. J'étais toujours plus grosse que les autres filles. Mon poids était la chose qui me complexait le plus. Mais à 16 ans, j'ai réalisé qu'il n'y avait rien de mal à être ronde ou même grosse. C'est ce qui m'a donné envie de montrer aux autres femmes qu'il n'y a rien d'anormal avec leur corps, peu importe leurs formes ou leur taille. J'ai donc commencé à poster des photos de mon corps sur Instagram, et c'est à ce moment-là que j'ai vraiment réalisé que je voulais être mannequin et faire la différence."
H. F-G
