
Après avoir repensé son monogramme, Balmain continue de prendre un nouveau virage. Nouvelle identité visuelle pour sa dernière boutique parisienne et style résolument épuré dans sa campagne Printemps-Été 2019, la maison emmenée par Olivier Rousteing célèbre sa renaissance.
Au premier abord, lorsque l'on a découvert les clichés d'une Cara Delevingne entièrement nue pour Balmain, on s'est demandé "pourquoi ?". Pourquoi dévêtir ainsi la demoiselle alors qu'il s'agit de promouvoir la collection estivale prêt-à-porter de la maison ?
Que Stuart Weitzman dénude ses mannequins pour mettre en avant ses souliers, que Kate Moss pose nue pour les sacs, c'est une chose, que Marc Jacobs se contente pour tout vêtement de ses tatouages pour promouvoir son parfum, s'en est une autre. Mais cette fois-ci, on reste un peu perplexe. Il y a pourtant une explication à ce choix artistique finalement plus symbolique qu'il n'y paraît à première vue.

S'éloignant quelque peu de l'image qui a a fait son succès dans les années 2010, Balmain revient à une sophistication plus épurée. Nouveau monogramme, nouvelle identité visuelle pour la boutique de la rue Saint Honoré tout juste ouverte, Olivier Rousteing prend un nouveau tournant. Et pour célébrer cette métamorphose, rien de tel qu'une campagne Printemps-Été 2019 placée sous le signe de la renaissance et des quatre éléments. D'où la tenue d'Eve de Cara, déjà égérie de la marque il y a quelques années.
Une égérie plutôt habituée aux campagnes peu couvertes, puisque la Brit Girl a déjà été photographiée dénudée pour TAG Heuer, Burberry, Dior et Saint Laurent.