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Balmain succombe à l'appel du logo

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A l'occasion de sa pré-collection automne 2019, la maison Balmain présente un nouveau logo et un nouveau monogramme sous l'égide de son directeur artistique Olivier Rousteing. Une petit révolution qui fait écho au choix de nombreuses autres marques de luxe et qui symbolise aussi les ambitions folles de Balmain. 

S'il fallait une nouvelle preuve de l'importance prise par les pré-collections, celle-ci est parlante : c'est à l'occasion de la pré-collection de l'automne prochain que la maison Balmain a décidé de dévoiler un nouveau logo et un nouveau monogramme.

Le nom de la marque s'habille d'une police plus moderne, tandis que les lettres P et B (pour Pierre Balmain) s'entremêlent pour créer un nouveau symbole. Si l'on peut retrouver des traces d'un monogramme Balmain sur des vieilles étiquettes et sacs à main vintage, aucun n'avait été utilisé récemment.

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"J'ai appuyé l'importance de se rappeler de nos racines en faisant référence au design que Pierre Balmain avait créé dans ses ateliers il y a 70 ans" explique Olivier Rousteing, heureux de ce nouveau logo "contemporain".

Loin d'un simple changement, la nouvelle identité visuelle de Balmain semble représentatif d'une tendance de fond.

Le logo, une priorité pour les marques de luxe

Le logo est devenu un moyen privilégié pour les marques de luxe de rester attractives et modernes, tout en satisfaisant le besoin de nouveauté d'une clientèle toujours en quête d'inédit. Les créateurs artistiques s'en donnent ainsi à coeur joie, sautant sur l'occasion pour apposer leur patte à leur arrivée dans les maisons.

Comme chez Saint Laurent auparavant, Hedi Slimane a fait de modifier toute la charte graphique de Celine sa priorité dès son arrivé. Demna Gvasalia chez Balenciaga ou Raf Simons chez Calvin Klein ne sont que d'autres exemples.

Mais dernièrement, c'est aussi la création d'un monogramme qui semble botter les dirigeants des maisons de luxe. Il y a quelque mois, c'est la maison Burberry qui s'en dotait (dont DietPrada note la ressemblance avec le nouveau Balmain).

Il faut dire qu'en plein revival 2000, imposant un come-back de la logomania, les pièces à gros symboles font foison. Toutes les marques comptent bien surfer sur le phénomène, tel Fendi imprimant son monogramme à double F sur tous les accessoires possibles et imaginables.

Comme l'explique Olivier Rousteing dans un communiqué de presse, ce nouveau logo Balmain Paris permet à la maison de "mieux aborder les challenges et opportunités d'aujourd'hui."

Des marques au logo hyper identifiable comme Louis Vuitton ou Gucci sont la preuve qu'un monogramme peut faire vendre comme des petits pains des sacs ou des ceintures à des consommateurs désireux d'incorporer du luxe visible à leurs tenues.

Il faut rappeler que l'accessoire est un secteur clé pour l'industrie du luxe : selon une étude Exane PNB Paribas rapportée par The Fashion Law, les accessoires représentaient en 2016 30% du marché global du luxe.

Balmain, prêt à conquérir le monde

Ce nouveau logo fait aussi sens quand on sait que Balmain souhaite étendre son influence. Complètement dépoussiérée par un jeune Olivier Rousteing qui a su s'aider de ses influentes amitiés (de Kim Kardashian à Rihanna en passant par Beyoncé) pour séduire une armée de millenials fidèles, la marque voit désormais grand sous l'impulsion de son PDG Massimo Piombini, arrivé en avril 2017.

Après le lancement d'une ligne de maroquinerie (à qui profitera sûrement le nouveau logo) et le retour de la couture dans la maison, une ligne de cosmétique serait en travail selon le BoF. L'ambition est claire : faire de Balmain un géant du monde du luxe, alors que la marque acquise en 2016 par une société d'investissement qatarie ne fait partie d'aucun grand groupe de luxe. "C'est enfin le début d'une nouvel ère", confie Olivier Rousteing au Vogue américain .
Le logo n'est que le signe annonciateur de gigantesques ambitions pour la maison de couture parisienne.

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