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Audrey Dana : héroïne, agressions sexuelles... "des années très difficiles''

Ce mercredi 4 juin est sorti en salle le très attendu Sous les jupes des filles réalisé par Audrey Dana. Dans une interview accordée à Biba pour son numéro du mois de juillet 2014, l'actrice et réalisatrice s'est confiée sur les années sombres de sa jeunesse... Des années qui l'ont malgré tout "façonnée".

Audrey Dana est fière de son film Sous les jupes des filles, film choral féministe et féminin réunissant un casting absolument renversant dont Vanessa Paradis, Laetitia Casta et même Isabelle Adjani qui fait son grand retour sur les écrans. Les actrices françaises sont nombreuses à avoir été emballées par le scénario d'Audrey Dana qui passe pour la première fois de sa carrière derrière la caméra pour un long-métrage.

Des confidences choc

A l'occasion de la sortie de ce film, en salle depuis le 4 juin 2014, la jolie trentenaire s'est livrée dans une interview à coeur ouvert au magazine Biba. Elle y fait un témoignage poignant au sujet de son passée, de son enfance. Nous y apprenons que la jeune femme a été élevée au sein d'une DDASS... Non pas comme résidente, mais parce que sa maman était la responsable d'un centre.

"Ce sont des années très difficiles confie Audrey Dana. J'ai goûté à l'héroïne, j'ai subi des agressions sexuelles, là-bas"... Des mots durs à dire pour l'actrice et durs à entendre aussi. La belle ajoute "Ma mère ne faisait pas la différence entre ses propres enfants et les enfants de la DDASS. C'était une chance énorme pour eux mais nous, ça nous tuait".

Malgré cette jeunesse trouble faite d'épreuves, Audrey Dana a trouvé la force, quelques années plus tard, de transformer ces expériences malheureuses en quelque chose qui lui a permis, a posteriori, de se construire et de devenir la femme forte et indépendante qu'elle est aujourd'hui.

"Ça m'a sauvée"

Au sujet de sa maman, l'actrice et réalisatrice précise : "Quelques années plus tard, je lui ai dit merci, car ces années d'adolescence m'ont façonnée. J'étais destinée à être une vraie pétasse [...] et quelque part, ça m'a sauvée". Voilà une façon bien singulière et, en tous cas, très philosophe de voir les choses, de panser ses blessures.

Ces confidences de la part de la star ne sont pas sans nous rappeler celles d'une autre personnalité du cinéma, Mylène Jampanoï. L'actrice et sublime égérie Kookaï a récemment raconté dans un entretien avec Libération avoir vécu une adolescence très perturbée...

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